Pierre Henry Schneit
Pierre Henry Schneit, né à Versailles le et mort à Paris le , est un colonel de chasseurs, baron d'Empire, admis dans le cadre de réserve comme maréchal de camp.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 74 ans) Paris |
Activité |
Biographie
Son acte de naissance nous apprend qu’il est le fils d’Henry Schneit, ébéniste (vraisemblablement au château car le parrain et le père de la marraine sont employés au château) et de Marie Jacquette Huguenotte, son épouse.
Son parrain est Pierre Rousel, valet de pied du roi et sa marraine Victoire Delmas, fille d’Antoine Delmas, délivreur aux écuries de madame La Dauphine (officier chargé de la nourriture des chevaux).
Il se marie le à Paris, à l'église Saint-Sulpice (Paris 6e) avec Aglaé Thérèse Mazl. Il a 39 ans et elle 19.
Deux fils naîtront de cette union :
- le baron Achille-Hubert, peintre d’histoire, né à Avallon le et décédé à Avallon le
- Charles Auguste, né à Châlons-en-Champagne le et décédé le .
De chasseur Ă baron d'Empire
Il entre au service le , comme chasseur au 12e régiment de chasseurs à cheval. Nommé brigadier le , puis maréchal des logis le 5 ventôse an IX ().
Il arrive comme sous-lieutenant aux chasseurs de la garde le 1er ventôse an VIII (), passe lieutenant en second le 13 thermidor an IX (), lieutenant en premier le 21 vendémiaire an XI (), capitaine le 27 vendémiaire an XIV () et chef d’escadron le .
Le , il est nommé colonel au 24e régiment de chasseurs à cheval puis le au 8e régiment de chasseurs à cheval qui devient à la même date 8e régiment de chasseurs à cheval de Bourbon, qui vit disparaître le nom de Bourbon pour devenir simplement le 8e régiment de chasseurs à cheval à la suite du décret de Napoléon en date du .
Licencié avec demi-solde le , celle-ci est renouvelée le . Il est admis à la retraite par ordonnance du à compter du . Vraisemblablement la retraite ne lui suffit pas pour vivre ou pour des raisons politiques il est à la tête du 4e régiment de cuirassiers le , comme colonel.
Il est admis dans le cadre de réserve comme maréchal de camp le et à la retraite, conformément à l’ordonnance du à dater du , avec 31 ans 5 mois et 8 jours de services.
Campagnes
Il a fait les campagnes de 1792 et 1793, ans 2 à 7 (1794-1799) aux armées du Nord, de Sambre-et-Meuse, de Mayence, d’Helvétie et du Danube. Celles de 1800 et de 1801 en Italie, celles de 1804 et 1805 sur les Côtes, celles de 1806 à 1809 et 1812-1813 à la Grande Armée en Russie et en Allemagne, 1814 en France et 1815 en Belgique[1].
Blessures
Il a été blessé :
- d’un coup au bras gauche à Landrecy (Belgique) en 1793
- d’un coup de feu au pied gauche le 22 messidor an II () à la Montagne-de-Sez près de Louvain (Belgique)
- d'un coup de boulet au pied gauche Ă la bataille de Leipzig le .
DĂ©corations
- Membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an 12 () il est alors lieutenant en premier au 1er escadron des chasseurs à cheval de la Garde impériale
- Doté de 2 000 frs le
- Officier de la Légion d’'honneur le
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur le
- Nommé baron avec une dotation de 2 000 frs le
- Chevalier de l’Ordre royal militaire de Saint-Louis le
Notes et références
- Bulletin de la Société d'études d'Avallon, 1921 p. 19 [PDF]