Pierre Gustave Girardon
Pierre Gustave Girardon, né à Lyon le [1], et mort à Lyon 6e le [2], est un peintre paysagiste français.
Biographie
Il a été élève de Fonville.
Il expose à Lyon à partir de 1845, puis à Paris à partir de 1855 et à Marseille en 1861. Dans Le Salut public de Lyon, du , son ami Th. Giraud a écrit que Gustave Girardon a cessé de peindre à partir de 1870. Cependant il a continué à exposer aux Salons de Lyon jusqu'en 1880, et à Paris jusqu'en 1873. La Gazette des beaux-arts de 1865 donne ses commentaires sur les œuvres qu'il a exposées en 1865[3]. Il a présenté des vues de Provence aux Salons de Lyon et de Paris[4].
Famille
- Étienne Girardon (Lyon, 1721-Brignais, 1767) marié en 1747 avec Marie Anne Romier (1732-1806)
- Jean-Baptiste Girardon (1747-1813), avocat en Parlement de Dijon, marié avec Catherine Anginieur (1763-1849),
- Jean Adrien François Girardon (1789-1855) marié en 1820 avec Pauline Catherine Bellier de Presles (1798-1824), fille de Jacques Pierre Étienne Bellier de Presles et Françoise Lucrèce Sibeud (Crest, 1773-Lyon, 1861), fille issue du mariage en 1772 de Paul Francois René Lucretius Sibeud (Crest, 1728-Crest, 1808), maire de Crest, qui possédait le buste du poète Philétas (ΦΙΛΕΙΤΑς) découvert par un cultivateur de Crest en 1770, et dont il a hérité[5] - [6], et de Catherine Alléon (1732-1810). Catherine Alléon avait été mariée en premières noces, en 1754, avec Louis Michel Rigaud de l'Isle dont elle avait eu Louis-Michel Rigaud de l'Isle (1761-1826).
- Pierre Gustave Girardon (1821-1887) marié en 1848 à Allex, en premières noces, avec Sophie "Mina" Blancard (1826-1852), la fille du Général Baron Blancard (1774-1853), héros des guerres napoléoniennes, et de Marie-Louise Rigaud de l'Isle (1799-1878), fille de Louis-Michel Rigaud de l'Isle et de Sophie Anne Marie Clappier (1768-1814), sœur de Sophie Étiennette Lucrèce Rigaud de l'Isle (1803-1889) mariée en 1827 à Alphonse Bérenger de la Drôme (1785-1866). Il a hérité du château de l'Isle à Allex. Par sa femme, il est apparenté à toute la haute société protestante du Dauphiné: Barnave, Necker, etc. il a trois enfants de ce premier lit.
- Pauline Girardon (1849-1851)
- Pierre Girardon (Allex, 1850-Avignon, 1892), magistrat, marié en 1878 avec Louise Monroe (1858-)
- Louise Girardon (1852-1915) mariée vers 1870 à Stanislas de Nolhac (1848-1905)
- Pierre Gustave Girardon, propriétaire rentier à Divajeu où il a été membre du conseil municipal, marié en 1856 en secondes noces avec Hélène Roubaud (1838-1917), docteur Adrien Roubaud[7] (Amiens, 1812-Gap, 1870), chevalier de la Légion d'honneur, et d'Amélie Bontoux, nièce de son beau-frère Paul Eugène Bontoux (l'Union Générale),
- Marie Girardon (1857-1923) mariée avec Eugène Monroe, frère de Louise Monroe mariée avec Pierre Girardon,
- Adrien Louis Girardon (1861-1953) marié avec Cécile Polonceau, fille d'Ernest Gustave Polonceau, cousin de Camille Polonceau,
- Pierre Louis Girardon (Divajeu, -), général de brigade, grand officier de la Légion d'honneur[8], marié en 1890 à Paris avec Marie Lezaud (1872-1966), fille de Céline Desmanèches (1844-) et d'Albert Lezaud (1835-1882), sous-préfet et conseiller d'état, député de la Haute-Vienne
- Hélène Jeanne Girardon (1894-1983) mariée en 1919 à André de Chalendar (1889-1972). D'où Pierre-André de Chalendar (1858-), PDG du groupe Saint-Gobain.
- Juliette Adrienne Cécile Girardon (1901-) mariée en 1925 avec Henri de Vanssay de Blavou
- Pierre Gustave Girardon (1821-1887) marié en 1848 à Allex, en premières noces, avec Sophie "Mina" Blancard (1826-1852), la fille du Général Baron Blancard (1774-1853), héros des guerres napoléoniennes, et de Marie-Louise Rigaud de l'Isle (1799-1878), fille de Louis-Michel Rigaud de l'Isle et de Sophie Anne Marie Clappier (1768-1814), sœur de Sophie Étiennette Lucrèce Rigaud de l'Isle (1803-1889) mariée en 1827 à Alphonse Bérenger de la Drôme (1785-1866). Il a hérité du château de l'Isle à Allex. Par sa femme, il est apparenté à toute la haute société protestante du Dauphiné: Barnave, Necker, etc. il a trois enfants de ce premier lit.
- Jean Adrien François Girardon (1789-1855) marié en 1820 avec Pauline Catherine Bellier de Presles (1798-1824), fille de Jacques Pierre Étienne Bellier de Presles et Françoise Lucrèce Sibeud (Crest, 1773-Lyon, 1861), fille issue du mariage en 1772 de Paul Francois René Lucretius Sibeud (Crest, 1728-Crest, 1808), maire de Crest, qui possédait le buste du poète Philétas (ΦΙΛΕΙΤΑς) découvert par un cultivateur de Crest en 1770, et dont il a hérité[5] - [6], et de Catherine Alléon (1732-1810). Catherine Alléon avait été mariée en premières noces, en 1754, avec Louis Michel Rigaud de l'Isle dont elle avait eu Louis-Michel Rigaud de l'Isle (1761-1826).
- Jean-Baptiste Girardon (1747-1813), avocat en Parlement de Dijon, marié avec Catherine Anginieur (1763-1849),
La famille Girardon est originaire de Brignais, à côté de Lyon, où, au début du XVIIe siècle, les ancêtres de Pierre-Gustave sont marchands-bouchers, puis drapiers, puis fabricants de drap d'or et d'argent, puis hommes de loi, conseillers du roi.
Par son arrière-grand-mère Marie-Anne Romier, il est apparenté avec la famille Aynard (la décoratrice Andrée Putman est née Aynard).
Il est le cousin de Joseph Alfred Bellet du Poisat qui en a fait son légataire universel.
Carrière
Héritier du château de l'Isle dans la Drôme. Il est propriétaire rentier à Divajeu et conseiller municipal de ce village en 1856.
Œuvres
Paysage à Venasque (1857)
Musée Calvet
Ses peintures sont exposées au musée des Beaux-Arts de Lyon, au musée d'Art et d'Archéologie de Valence, au musée Calvet en Avignon, dans des collections particulières.
Gustave Girardon a gravé 40 eaux-fortes dont 25 pour illustrer l'album Les bords du Rhône, en 1854.
- Ruines et terrasses du Château de Grignan, appartenant au musée des beaux-arts de Lyon, déposé au musée de Valence.
- Vue du Mont Ventoux, au musée de Valence.
- Paysage à Venasque, au musée Calvet.
Références et références
- Archives municipales de Lyon, acte de naissance no 176, vue 23 / 341 donne l'année 1811. Il y a un problème avec cet acte de naissance qui peut concerner une autre personne car il y a plusieurs familles Girardon à Lyon. Cette date de naissance semble incompatible avec la date de naissance de sa mère (1798) qui l'aurait eu alors à l'âge de 13 ans, et sa date de mariage, 1820. Tous les documents qui lui sont contemporains donnent 1821 comme année de naissance.
- Archives municipales de Lyon, acte no 444, vue 57 / 126
- Philippe Burty, « Exposition des Amis des arts de Lyon », dans Gazette des beaux-arts, 1865, p. 284 (lire en ligne)
- Gazette des beaux-arts, 1866, p. 369 (lire en ligne)
- Bulletin de la Société française d’études épigraphiques sur Rome et le monde romain. Année 2009, dans Cahiers du Centre Gustave Glotz, 2009, tome 20, p. 372-374 (lire en ligne)
- Hellenistica Groningana: Proceedings of the Groningen Workshops, volume 12, p. 29-31 (lire en ligne)
- Notice sur le docteur Adrien Roubaud
- « Girardon, Pierre Louis », base Léonore, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Ernest Gründ, Paris, 1924, tome 2, D - K, p. 435 (lire en ligne)
- « Girardon (Pierre-Gustave) », dans Étienne Parrocel, Annales de la peinture, Ch. Albessard et Bérard éditeurs, Marseille, 1862, p. 492 (lire en ligne)
- Th. Giraud, « Gustave Girardon », dans Le Salut public, , p. 2-3 (lire en ligne)
- Gérard Schurr, Pierre Cabanne, Les Petis Maîtres de la peinture (1820-1920), Les éditions de l'Amateur, 2014, p. 462, (ISBN 978-2-85917541-2)