Pierre Ginouvès
Pierre Aubert Ginouvès (en provençal Pèire Aubèrt Ginouvès) est un commis de marine, écrivain et parolier félibre, né en 1848 à Toulon et mort dans la même ville en 1916[1].
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Lei Toulounenco (d) |
Ĺ’uvre
Avant son intronisation dans le félibrige, il est généralement perçu comme un « trobaire » de langue provençale et a fait partie de « l'escolo de la Targo » de Toulon[2].
Il composa de nombreuses chansons et déclamations qu’il interprétait dans diverses réunions et dans les associations auxquelles il appartenait, qu’il publiait ainsi. Ces associations sont nombreuses : La Médaille coloniale à Marseille, la Société artistique seynoise, Les Touristes seynois, la Société philharmonique La Seynoise à La Seyne où il résida longtemps, la société artistique La Cheminée à Toulon.
Par son recueil principal, Lei Toulonenco, il s'inscrit plus dans une tradition artistique orale multi-millénaire dans toute l'Occitanie, plutôt que dans l'objectif d'une production éditée, comme les auteurs prolifiques du félibrige (Mistral ou Aubanel) ; ainsi, Ginouvès se démarque d'autres auteurs provençalistes de son époque.