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Pierre-qui-Vire (Colombe-lès-Vesoul)

La Pierre-qui-Vire est un dolmen situé sur le territoire de la commune de Colombe-lès-Vesoul, dans le département français de la Haute-Saône.

Pierre qui Vire
Image illustrative de l’article Pierre-qui-Vire (Colombe-lès-Vesoul)
Dolmen de la Pierre-qui-Vire.
Présentation
Chronologie Entre 3500 et 3300 av. J.-C.
Type dolmen
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1976)
Visite accès libre
Caractéristiques
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 36′ 54″ nord, 6° 14′ 24″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Haute-SaĂ´ne
Commune Colombe-lès-Vesoul
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-SaĂ´ne
(Voir situation sur carte : Haute-SaĂ´ne)
Pierre qui Vire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Pierre qui Vire
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pierre qui Vire

Historique

Le dolmen est signalé en 1835 par Sucheaux et fouillé en 1946 par J. Collot, sans résultats[2]. Grâce à l'action de la Société d’agriculture, sciences et arts de Vesoul, il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].

Description

Le dolmen est du type simple. Il se compose d'une chambre carrĂ©e de 1,25 mètre de cĂ´tĂ©, ouverte au nord-est, dĂ©limitĂ©e par trois orthostates. L'ensemble Ă©tait recouvert par un tas d'Ă©pierrement, la seule partie visible du monument lors de sa dĂ©couverte au XIXe siècle Ă©tait la table de couverture, de forme circulaire (1,92 m de diamètre pour une Ă©paisseur moyenne de 0,40 m). Cette forme circulaire, absolument atypique, ne correspond pas Ă  la forme d'origine de la dalle. L'examen de la surface de la dalle indique qu'elle a Ă©tĂ© retaillĂ©e Ă  une Ă©poque indĂ©terminĂ©e pour en faire une meule dormante mais la dalle Ă©tant fissurĂ©e elle fut finalement abandonnĂ©e sur place[2].

La fouille pratiquée en 1946 et un sondage effectué en 1975 ont permis d'établir que la chambre funéraire avait été anciennement vidée[2].


Folklore

Selon la légende, la dalle de couverture tournerait sur elle-même tous les cent ans[4].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre Petrequin, Jean-François Piningre, A. Billamboz, H. Rutkowski et A. Tourneux, « Les sĂ©pultures collectives mĂ©galithiques de Franche-ComtĂ© : Étude archĂ©ologique », Gallia prĂ©histoire, vol. 19, no 2,‎ , p. 322-323 (DOI 10.3406/galip.1976.1533, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

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