Pierre-Nicolas Morin
Pierre-Nicolas Morin, né le à Fervaques (Calvados), mort le à Strasbourg (Bas Rhin), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre-Nicolas Morin | ||
Naissance | Fervaques (Calvados) |
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Décès | (à 71 ans) Strasbourg (Bas Rhin) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1782 – 1813 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , dans le 2e régiment de carabiniers, et il est nommé brigadier le , fourrier le , adjudant le et sous-lieutenant le [1].
Il passe lieutenant le , et capitaine le suivant. Il sert aux armées du Nord et du Centre sous le maréchal Luckner et le général Kellermann. Il passe à l’armée de la Moselle puis à celle du Nord, et il reçoit le brevet de chef d’escadron par arrêté du Comité de salut public en date du . Il fait avec ce grade les campagnes de l’an III à l’an IX aux armées de Rhin-et-Moselle, de Mayence, d’Angleterre, du Danube et du Rhin[1].
Il est nommé colonel le , au 2e régiment de carabiniers, qu’il n’a jamais quitté depuis son entrée au service en 1782. En 1805, il fait la campagne d’Autriche. En 1806 et 1807, il participe à la Campagne de Prusse et de Pologne, et il est promu général de brigade le . Employé d’abord dans les dépôts de cavalerie, il est ensuite envoyé dans la 2e division dont il prend le commandement provisoire le . Le , il est désigné pour inspecter les dépôts de 12 régiments de carabiniers et de cuirassiers en deçà des Alpes, et le il est affecté à la 2e division militaire et commandant du département des Ardennes. Le , il est nommé commandant d’une brigade légère de cavalerie du 2e corps d’armée[1]. Il est admis à la retraite le [1].
Il meurt le à Strasbourg, sa sœur, Marie Morin étant sa seule et unique héritière[2].
DĂ©coration
- LĂ©gion d'honneur[1] - [2].
- Chevalier de la Légion d’honneur le .
- Officier de la Légion d’honneur le .
- Commandeur de la Légion d’honneur le .
- chevalier de Saint-Louis en 1814[1].
Titre
- Baron d'Empire par décret du et lettres patentes du [3].
Dotation
- donataire le d’une rente de 2 000 francs sur les domaines d'Erfurt[3].
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Pierre-Nicolas Morin et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
D'azur au lévrier rampant d'argent, colleté de gueules, tenant de la dextre une épée d'or, accompagnée en chef de deux étoiles d'argent : franc-quartier des Barons tirés de l'armée brochant sur le tout - Livrées : les couleurs de l'écu. |
Notes et références
- A. Liévyns, Jean-Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, page 443.
- Grande Chancellerie de la LĂ©gion d'Honneur, notice L1939032 : Pierre-Nicolas Morin.
- Vicomte Albert Révérend, Armorial du premier empire: titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, Volume 3, 1896, page 285.
Sources
- A. Liévyns, Jean-Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, page 443.
- Vicomte Albert Révérend, Armorial du premier empire: titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, Volume 3, 1896, page 285.
- Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1823, Tome 9, 1823, page 523.
- Chancellerie de La LĂ©gion d'Honneur, notice L1939032 : Pierre-Nicolas Morin.