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Pierre-LĂ©on Coste

Pierre-Léon Coste, ou Léon Coste, est un ingénieur français du Corps des Mines, né à Chalon-sur-Saône le , et mort à Lyon le .

Pierre-LĂ©on Coste
Description de l'image defaut.svg.
Naissance
Chalon-sur-SaĂ´ne
DĂ©cès (Ă  35 ans)
Nationalité Français
Profession
Ingénieur
Activité principale
Ingénieur aux chemins de fer
Formation
Distinctions

Biographie

Après avoir fait ses études à Chalon-sur-Saône, il a été reçu à l'École polytechnique en 1823. Il en sort deux ans plus tard, classé douzième, et entre dans le service de Mines. Il suit les cours de l'École des mines, école d'application. Il va être ensuite envoyé avec d'autres jeunes ingénieurs, dont Auguste Perdonnet qui avait suivi les cours de l'École des mines après avoir été chassé de l'École polytechnique pour carbonarisme.

Léon Coste et Auguste Perdonnet vont étudier en détail l'industrie métallurgique et les chemins de fer en Grande-Bretagne. Ils ont publié deux écrits à leur retour :

  • sur les chemins de fer : MĂ©moire sur les chemins Ă  ornières, Bachelier libraire, Paris, 1830 (lire en ligne)
  • MĂ©moires mĂ©tallurgiques sur le traitement des minerais de fer, d'Ă©tain et de plomb en Angleterre - Atlas, Bachelier, Paris, 1830 (lire en ligne), rĂ©Ă©ditĂ© en 1837.

Il est nommé aspirant-ingénieur le et il est d'abord chargé de deux départements, le Côte-d'Or et l'Yonne, puis de la Saône-et-Loire où il doit gérer la répartition des concessions minières dans le bassin houiller. Il est nommé ingénieur ordinaire le . Il est à Paris pendant les journées de . Il revient au début en Saône-et-Loire pour terminer les concessions houillères.

En , la compagnie anonyme du Creusot et de Charenton tombe en faillite. Comme ingĂ©nieur des Mines de SaĂ´ne-et-Loire, il reçoit alors l'ordre de se rendre sur place pour assurer l'Ă©puisement des mines et s'assurer qu'elles ne seront pas inondĂ©es pendant l'interruption des travaux. Quand il arrive au Creusot, il trouve une population exaspĂ©rĂ©e car les 2 000 ouvriers ne recevaient depuis longtemps leurs salaires qu'en bons et les fournisseurs et les marchands qui les approvisionnaient menaçaient de ne plus les recevoir. Pour Ă©viter les affrontements, il a proposĂ© aux ouvriers de prendre la direction de la compagnie au Creusot et leur a assurĂ© que les produits de la fabrications seraint destinĂ©s Ă  payer leurs salaires. Le calme revient, les travaux reprennent. Les premiers salaires sont alors payĂ©s avec 15 jours de retard. Au mois de septembre il a remis la compagnie aux syndics de faillite, avec le bon fonctionnement des ateliers, la restauration des dĂ©bouchĂ©s pour les produits et des fonds en caisse. L'inspecteur gĂ©nĂ©ral des Mines Louis-Antoine Beaunier Ă©tant venu constater l'Ă©tat du site du Creusot, il a constatĂ© le redressement la rapiditĂ© du redressement et a demandĂ© la reconnaissance de la qualitĂ© de son travail Ă  l'administration.

Il est nomme chevalier de la Légion d'honneur par ordonnance du . Le gouvernement lui a ensuite demandé de visiter les usines fabricant les fers par la méthode anglaise, à Alès et à Decazeville.

Il devient directeur des usines de Decazeville appartenant à la Compagnie des fonderies et houillères de l'Aveyron en . Cependant, pour convenances personnelles, il cherche à se rapprocher de la vallée de la Saône. Le il est nommé directeur de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon. Il a quitté Decazeville pour la ligne de chemin de fer Saint-Étienne à Lyon. William Manès lui succède à la tête des usines de Decazeville, entre 1835 et 1837.

Quand il arrive comme directeur de la Compagnie, la ligne de chemin de fer montre des signes d'usure rapide de son matĂ©riel et des dĂ©gâts dans les tunnels. Les mineurs protestaient contre cet Ă©tat. LĂ©on Coste va faire consolider les souterrains, les rails sont renouvelĂ©s sur toute la ligne, les règlements sur les wagons sont modifiĂ©s. Le service redevient rĂ©gulier. De 1835 Ă  1840, le nombre des voyageurs est passĂ© de 182 000 Ă  420 000 et le transport de houille transportĂ©e est passĂ© de 350 000 tonnes Ă  580 000 tonnes.

Le il a été promu à la première classe de son grade. Il s'est marié en 1838. Il tombe malade à partir de 1839 et va dépenser ses forces pour lutter contre l'inondation des vallées de la Saône et du Rhône, de la ville de Lyon et des installations de chemin de fer.

Publications

  • avec Auguste Perdonnet, MĂ©moire sur les chemins Ă  ornières, Bachelier libraire, Paris, 1830 (lire en ligne)
  • avec Armand DufrĂ©noy, LĂ©once Élie de Beaumont et Auguste Perdonnet, Voyage MĂ©tallurgique en Angleterre : ou recueil de mĂ©moires sur le gisement, l'exploitation et le traitement des minerais de fer, Ă©tain, plomb, cuivre, zinc, et sur la fabrication de l'acier, dans la Grande-Bretagne, t. 1, Paris, Bachelier, , 2e Ă©d., 735 p. (lire en ligne)
  • avec Armand DufrĂ©noy, LĂ©once Élie de Beaumont et Auguste Perdonnet, Voyage MĂ©tallurgique en Angleterre : ou recueil de mĂ©moires sur le gisement, l'exploitation et le traitement des minerais de fer, Ă©tain, plomb, cuivre, zinc, et sur la fabrication de l'acier, dans la Grande-Bretagne, t. 2, Paris, Bachelier, , 2e Ă©d., 607 p. (lire en ligne)
  • avec Auguste Perdonnet, MĂ©moires mĂ©tallurgiques sur le traitement des minerais de fer, d'Ă©tain et de plomb en Angleterre - Atlas, Bachelier, Paris, 1830 (lire en ligne), rĂ©Ă©ditĂ© en 1837

Distinction

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Chevalier, Notice nĂ©crologique : sur M? Coste, ingĂ©nieur des Mines, dans Annales des Mines, 1841, sĂ©rie 3, volume 20 (lire en ligne)

Liens externes

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