Pierre-Jacques Triquerie
Pierre-Jacques Triquerie, né le à Laval, où il est mort le [1], est un religieux catholique.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 83 ans) Laval (Mayenne) |
Nationalité | |
Activité |
Religieux |
Biographie
Après avoir été régent au collège de Laval, il entre dans la congrégation des Doctrinaires.
Au commencement de la Révolution française, il est encore simple tonsuré, et attaché au collège de Bourges. Malgré son refus du serment constitutionnel, il n'est expulsé qu'après le . Il revient à Laval dans sa famille après le départ des prêtres pour la déportation vers Jersey. Désirant les suivre dans l'exil, il ne peut obtenir de passeport. Il reste caché à Laval jusqu'à l'arrivée des Vendéens auxquels il voulait se joindre; mais en est détourné par des ecclésiastiques qui suivaient l'armée. Il reste caché jusqu'au commencement de 1795.
En 1795, il passe huit mois à Paris, et reçoit le sous-diaconat puis le diaconat. Il est ordonné en secret prêtre par Jean-Baptiste-Marie de Maillé de La Tour-Landry le .
Revenu à Laval, il entre comme précepteur dans une maison particulière; et n'étant pas connu pour prêtre, il a de grandes facilités pour exercer le ministère. Lorsque l'église d'Avesnières est rendue au culte, on l'engage à ne pas s'y montrer d'abord, pour ne pas perdre l'avantage de sa position. Il finit cependant par y rejoindre ses confrères.
Dès que la paroisse de Saint-Vénérand obtient la Collégiale Saint-Michel de Laval, Pierre-Jacques Triquerie y est attaché comme vicaire; il conserve le même emploi après le Concordat. Il devient en 1816, principal du collège de Laval, en étant aussi bibliothécaire. Il démissionne en 1825 ; il est mort en 1842. Il était depuis longtemps chanoine honoraire du Mans.
Sources
- Isidore Boullier, Mémoires ecclésiastiques