Pierre-Hubert-Zaccharie Portemer
Pierre-Hubert-Zaccharie Portemer, dit « Portemer père », né le et mort le à Gentilly, est un rosiériste français[1].
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Biographie
Portemer fonde son entreprise en 1830 à Gentilly[2]. Il demeure actif jusqu'en 1861, date à laquelle il la cède à son fils, Pierre Portemer fils. Il est à l'origine d'une quarantaine d'obtentions, notamment de rosiers mousseux et d'hybrides remontants. C'est l'un des premiers pépiniéristes français à s'ouvrir au marché naissant des États-Unis où il obtient un succès durable[3]. Jean Pernet a travaillé chez Portemer en 1855[4].
Parmi les obtentions toujours commercialisées ou présentes dans les grandes collections, l'on peut distinguer les mousseux remontants 'Alfred de Dalmas' (1855, blanc rosé) et 'Hermann Kegel' (1849, pourpre) ; les mousseux non remontants 'Comtesse Doria' (1855, rose vif), le fameux 'Duchesse de Verneuil' (1856, rose pâle) et 'Général Clerc' (1845, rose franc) ; les hybrides remontants 'Alphonse Karr' (1845, rose profond), 'Châteaubriand' (1848, rose clair)), 'Duchesse de Galliera' (1847, rose lilas), 'Général Négrier' (1849, rose pêche). Portemer est aussi à l'origine d'une lignée de rosiers Bourbon depuis 'Émile Courtier' en 1837. Ce sont notamment 'Dupetit-Thouars' (1844, rouge cramoisi), 'Joséphine Garnier', 'La Gracieuse' (1845, rose lilas), 'Madame Soupert'.
- Rose 'Duchesse de Galliera' Ă Sangerhausen.
- Rose 'Émile Courtier'
- Rose 'Hermann Kegel' Ă Sangerhausen.
- 'Paul Ricault', hybride remontant en Serbie.
Notes et références
- François Joyaux, La Rose, une passion française, éd. Complexe, Bruxelles, 2001, page 90.
- Philippe de Vilmorin, Le Bon Jardinier, 1833, page 858.
- Baltet et Benoît, Le Nord-Est agricole et horticole, 15 août 1878, page 242.
- (en) Brent Dickerson, The Old Rose Advisor, vol. II, 2001, page 293.