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Pierre-Denis Martin (1663-1742)

Pierre-Denis Martin dit « Martin le Jeune Â», nĂ© en 1663 Ă  Paris et mort le aux Gobelins Ă  Paris (paroisse Saint-Hippolyte), est un artiste peintre français.

Pierre-Denis Martin

Biographie

Louis XIV recevant les compliments du nonce et des ambassadeurs sur la mort de Monseigneur, le lundi 27 avril 1711, dans la chambre du roi au château de Versailles. par Pierre-Denis Martin. Musée d'art et d'histoire de Meudon, inv. 2004-3-1.

Fils de Denis Martin, architecte-sculpteur et dessinateur, originaire de Cluny, et qui vint s’établir Ă  Paris vers l’an 1700, et de Françoise Dubut, il Ă©tudia sous Parrocel et aussi sous Van der Meulen, mais il n’avait que dix-huit ans quand ce dernier mourut[1]. « Peintre ordinaire et pensionnaire du roy et de sa majestĂ© Â», il est connu pour avoir peint des chasses, des batailles, des vues de rĂ©sidences royales. Il a laissĂ© nombre de tableaux prĂ©sents dans les châteaux royaux français rĂ©alisĂ©es Ă  l’époque de Louis XIV puis de Louis XV, notamment au château de Versailles et au château de Compiègne. Le MusĂ©e du Louvre a de lui une chasse de Louis XIV dans les rochers d’Avon, Ă  Fontainebleau.

Pierre-Denis Martin meurt le et il est inhumé le lendemain dans l'ancienne église Saint-Hippolyte de Paris[2], disparue en 1807[3].

Souvent dĂ©signĂ© sous le nom de « Martin le jeune Â», on le croit frère de Jean-Baptiste Ier Martin, dit « Martin des Batailles » ou « Martin des Gobelins Â», peintre qui succĂ©da Ă  Van der Meulen, Ă  la Manufacture des Gobelins, mais Augustin Jal conteste ceci[4].

Ĺ’uvres

Vue du château de Versailles du côté de la place d'Arme (1722), château de Versailles

Liens externes

Notes

  1. Eugène Véron, Paul Leroi, Courrier de l’art, vol. 4, Paris, Jules Rouam, 1884, p. 430.
  2. Les registres paroissiaux et d'état civil à Paris ont été incendiés pendant la Commune de Paris de 1871, mais on trouve la référence dans le livre de l'Abbé Jean Gaston (1875-1941), Une paroisse parisienne avant la révolution, Saint-Hippolyte, contribution à l'histoire religieuse et artistique de l'ancien Paris, Paris, Librairie des Saints-Pères, 1908, page 177.
  3. FĂ©lix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Ă©dition de 1844, p. 283-284 [lire en ligne]
  4. « Le « Martin le jeune », que Mariette croyait ĂŞtre un neveu de Martin l’ainĂ© et qui Ă©tait son cousin, selon DĂ©zallier d’Argenville, c’est Pierre-Denis, l’habile portraitiste de châteaux, dont le MusĂ©e de Versailles conserve un grand nombre d’ouvrages … ces faits me portent Ă  croire que P.-Denis Martin n’eut de commun avec le « Martin des batailles » que le nom et la qualitĂ© d’élève de Van der Meulen, et qu’aucun lien de parentĂ© n’unissait ceux qu’on a nommĂ©s : Martin l’ainĂ© et Martin le jeune. Â» Augustin Jal, Dictionnaire critique de biographie et d’histoire : errata et supplĂ©ment pour tous les dictionnaires historiques, Paris, Henri Plon, 1867, p. 842 lire en ligne, consultĂ© le 13.4.2016.
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