Pierre-Étienne Léonard
Pierre-Étienne Léonard, né le , est un journaliste sportif français. Il travaille au sein du service des sports de France Télévisions de 2012 à 2020.
| Pierre-Étienne Léonard | |
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | Française |
| Profession | Journaliste sportif |
| Spécialité | Tennis, rugby, cyclisme |
| Médias actuels | |
| Pays | France |
| Média | Télévision |
| Historique | |
| Télévision | France Télévisions (2012-2020) |
Biographie
Il commence sa carrière en étant pigiste pour le service des sports de France Télévisions avant de l'intégrer en tant que titulaire le [1].
Lors du Roland-Garros 2013, il crée le buzz lorsque Le Petit Journal diffuse des extraits de ses commentaires sur le site internet de Francetv Sport[2]. Il commente avec un ton décalé, n'hésitant pas à crier, chanter ou encore parler de ses proches au micro. Il est alors surnommé le « commentateur fou de Roland Garros » par la presse[2] mais reçoit un avertissement de sa direction[3]. Depuis 2014, il s'occupe des résumés de la journée diffusés le soir[4]. En 2017, il commente des matchs du tournoi sur France 2 lorsqu'un des deux titulaires (Lionel Chamoulaud et Matthieu Lartot) est absent[5].
Il prépare également des reportages pour les émissions Tout le sport et Stade 2[6].
En 2016, lors des Jeux olympiques de Rio, il commente les épreuves de rugby à sept avec Fabien Galthié et les épreuves de VTT avec Laurence Leboucher sur France Télévisions[7]. En 2018, il commente les épreuves de VTT des championnats sportifs européens avec Jean-Christophe Péraud[8] et est présent dans le vélodrome de cyclisme sur piste pour interviewer les coureurs français après leurs courses.
En , la direction de France Télévisions lui signifie son licenciement après une enquête interne menée par le cabinet Interstys pour des faits de harcèlement à l'encontre de la journaliste Clémentine Sarlat entre 2017 et 2018[9]. Il annonce alors par l'intermédiaire de son avocate qu'il va contester son éviction devant les prud'hommes[10]. Il obtient la condamnation de son ancien employeur devant le conseil des prud'hommes de Paris pour licenciement abusif. France Télévisions est condamné à lui verser 45 000 euros d'indemnités et 100 000 euros de dommages-intérêts[11].
Il est supporter du Paris Saint-Germain et va régulièrement au Parc des Princes[4].
Notes et références
- « Quatre arrivées au service des sports de France Télévisions », sur brl-tv.blog.leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
- « Pierre Etienne Leonard: "le commentateur fou" et célèbre de Roland Garros », sur www.huffingtonpost.fr, Huffington Post, (consulté le )
- Henri Seckel, « France Télévisions ramène à la raison le « commentateur fou de Roland-Garros » », sur rolandgarros.blog.lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
- Eddy Fleck, « Tennis : interview de Pierre-Étienne Léonard », sur www.winamax.fr, Winamax, (consulté le ).
- Augustin Bouquet des Chaux, « Pierre Étienne Léonard, the French Touch », sur esj-lille.fr, ESJ Lille, (consulté le )
- « Stade 2 : "Se doper pour lutter contre le dopage", un document choc sur France 2 », sur www.programme-tv.net, (consulté le )
- Sacha Noko, « Jeux Olympiques de Rio : Quels consultants pour France Télévisions et Canal+ ? », sur www.lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
- « Dossier de presse : Les Championnats Européens », sur www.francetvpro.fr, Francetv sport (consulté le )
- « Harcèlement et propos sexistes à Stade 2 : qui sont les trois journalistes licenciés ? », sur lindependant.fr, .
- « Licenciements pour harcèlement à Stade 2. Le journaliste P-E. Léonard saisit les prud’hommes », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
- « Affaire Sarlat : France Télévisions condamné pour licenciement abusif », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).