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Philomena Sahoye-Shury

Philomena Sahoye-Shury, parfois surnommée Fireball[N 1], née Philomena Sahoye le et morte le , est une syndicaliste, activiste politique et membre du comité central du Parti populaire progressiste. Elle a également été députée du Guyana et adjointe au maire de Georgetown.

Biographie

Philomena Sahoye-Shury entre dans la vie active comme infirmiĂšre[1].

Philomena Sahoye-Shury, ĂągĂ©e d’une vingtaine d’annĂ©e, entends parler Janet Jagan pour la premiĂšre fois dans une rĂ©union publique. MarquĂ©e par le discours de Janet Jagan traitant des problĂšmes affectant les femmes Ă  cette Ă©poque, Philomena Sahoye-Shury, tĂ©moigne lors d’un entretien : « je suis entrĂ©e en politique grĂące Ă  Janet et Cheddi Jagan... Ă  cette Ă©poque, les femmes n'avaient aucune libertĂ© et se sentaient infĂ©rieures. [Janet Jagan] m'a inspirĂ©e... aprĂšs l'avoir entendue parler, j'ai dit Ă  ma mĂšre que je devais devenir comme Janet Jagan »[N 2] - [2].

En 1964, Philomena Sahoye-Shury devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du Guyana Agricultural and General Workers' Union, oĂč elle gagne le surnom de Fireball[3] - [4]. La mĂȘme annĂ©e, le syndicat des travailleurs agricoles du Guyana qu’elle administre, soutenu par Cheddi Jagan, appelle les travailleurs du sucre Ă  faire grĂšve pour ĂȘtre reconnus par les propriĂ©taires des plantations. Le , tandis que le Guyana est Ă©maillĂ© de violence, Philomena Sahoye-Shury et Neviile Annibourne, secrĂ©taire de l'Organisation de la jeunesse progressiste, sont arrĂȘtĂ©s par les forces de sĂ©curitĂ© du Guyana, aprĂšs une cavale de plusieurs jours[5]. Elle est alors accusĂ©e d’attiser les violences[6]. Lors de son incarcĂ©ration en la prison de New Amsterdam, elle occupe une cellule Ă©galement frĂ©quentĂ©e par Janet Jagan[7].

Elle fait son entrĂ©e au parlement du Guyana en et y exerce jusqu’en [8].

Au total, elle exerce au parlement durant 14 ans 7 mois et 28 jours[9]. Elle est plus tard pressentie comme future maire de Georgetown mais il n’en sera rien, Ă  la suite du changement d’avis de la coalition politique adverse nommĂ©e A Partnership for National Unity[10].

À partir de 1992, Philomena Sahoye-Shury travaille comme adjointe au maire de Georgetown.

En 2011, elle essuie plusieurs attaques sur son lieu de rĂ©sidence et de travail. AprĂšs une premiĂšre attaque au cocktail molotov infructueuse de la rĂ©sidence de Philomena Sahoye-Shury Ă  Georgetown en , une seconde a lieu en dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, lĂ  encore, sans causer de dĂ©gĂąt[11] - [12] - [13] - [14]. Entre-temps, Philomena Sahoye-Shury dit avoir dĂ©couvert en mars son bureau aspergĂ© de kĂ©rosĂšne[14].

En 2015, alors que Philomena Sahoye-Shury est directrice nationale du dĂ©veloppement communautaire, elle est dĂ©mise de ses fonctions par le ministre d’État Joseph Harmon[15] - [16].

Philomena Sahoye-Shury meurt le [17] - [16] - [18].

Surnoms

Philomena Sahoye-Shury est surnommée Fireball[19]. Selon le Stabroek News, cela est dû à son tempérament[14].

Vie de famille

Elle est mariée à Vibert Shury[20] et a trois enfants[14], dont une fille[3].

Notes et références

Notes

  1. Littéralement : Boule de feu.
  2. Traduction libre de : « I entered politics because of Janet and Cheddi Jagan
 those times, women did not have any initiatives and they felt inferior. She inspired me
 after hearing her speak, I told my mother I have to become like Janet Jagan[2] ».

Références

  1. (en) Michael Younge, « The “Fireball” still lives », Guyana Times,‎ , p. 1 et 8.
  2. (en-US) « Philomena ‘Fireball’ Sahoye-Shury passes », sur inewsguyana.com, INews Guyana, Georgetown, (consultĂ© le ).
  3. (en-US) « ‘Guyana lost a powerful force for good’ », sur guyanachronicle.com, Guyana Chronicle, Georgetown, (consultĂ© le ).
  4. (en-US) Cecilia McAlmont, « History This Week », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le ).
  5. « Three Killed in British Guiana As Racial Violence Flares Again » [« Trois personnes tuĂ©es en Guyane britannique alors que la violence raciale reprend de plus belle »], The New York Times, New York, The New York Times Company, vol. CXIII, no 38860,‎ , p. 9 (lire en ligne AccĂšs payant).
  6. « Return of Workers In Guiana Is Urged After Long Strike » [« Le retour au travail est demandĂ© aprĂšs une longue grĂšve au Guyana »], The New York Times, New York, The New York Times Company, vol. CXIII, no 38901,‎ , p. 3 (lire en ligne AccĂšs payant).
  7. (en-US) « The women’s rights campaigner », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consultĂ© le ).
  8. (en) « Commonwealth Women Parliamentarians: Caribbean, the Americas and the Atlantic Region », sur www.acuteinnovation.com (consulté le ).
  9. (en) « Clerk of the National Assembly visits former Members of Parliament | Parliament of Guyana », sur parliament.gov.gy (consulté le ).
  10. (en-US) Ralph Ramkarran, « Leaving behind the year of the half person », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le )
  11. (en-US) « Molotov cocktail thrown at Philomena Sahoy-Shury’s Home », sur caribbeantrakker.com, (consultĂ© le ).
  12. (en-US) « Channa bomb thrown at ex-PPP MP’s home », sur kaieteurnewsonline.com, Kaieteur News, Georgetown, (consultĂ© le ).
  13. (en) « Channa bomb lobbed at home of MP Sahoye-Shury », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le ).
  14. (en-US) Zoisa Fraser, « ‘Not afraid’ », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consultĂ© le ).
  15. (en-US) « Sahoye-Shury sacked after failing to report to Minister – Harmon », sur kaieteurnewsonline.com, Kaieteur News, Georgetown, (consultĂ© le ).
  16. (en-US) « Philomena Sahoye-Shury: a woman of worth, a genuine Guyanese heroine », sur guyanatimesgy.com, Guyana Times, Georgetown, (consulté le ).
  17. (en-US) « PPP, GAWU stalwart Sahoye-Shury passes away at 91 », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le ).
  18. (en-US) George Henry, « Guyana: President Irfaan Ali addresses opening of the 2022 Berbice Expo and Trade Fair - Writeups 24 », sur writeups24.com, Writeups 24, (consulté le ).
  19. (en-US) « At Ballot Box Martyrs memorial... », sur guyanachronicle.com, Guyana Chronicle, Georgetown (consulté le ).
  20. (en-US) « FIREBALL! », sur guyanachronicle.com, Guyana Chronicle, Georgetown, (consulté le ).

Liens externes

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