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Philippe Gnaegi

Philippe Gnaegi, né le , est une personnalité politique suisse du canton de Neuchâtel, membre du Parti libéral-radical.

Philippe Gnaegi
Illustration.
Fonctions
Conseiller d'État du canton de Neuchâtel
DĂ©partement de l'Ă©ducation, de la culture et des sports
–
Élection 26 avril 2009 (2e tour)
Député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel
–
Biographie
Date de naissance
Nationalité Suisse
Parti politique PRD / PLR
Diplômé de Université de Neuchâtel

Il est conseiller d'État de 2009 à 2013.

Biographie

Philippe Gnaegi naît le [1]. Son père est suisse alémanique et sa mère anglaise[2].

Il grandit à Neuchâtel[3]. Il fait des études d'économie, suivie d'un doctorat en droit en cours d'emploi à l'Université de Neuchâtel, avec une thèse portant sur les assurances sociales[1] - [3] - [4].

Au terme de ses études, il travaille un temps pour le service des ressources humaines de Philip Morris[4]. Il est chargé de cours à l'Université de Fribourg de 1996 à 2009 et, parallèlement, enseignant et directeur de l'École supérieure de commerce du lycée Jean-Piaget de 2001 à 2009[3].

Il habite à Neuchâtel, est marié et père de trois filles[3].

Parcours politique

Il adhère au Parti libéral-radical en 2004 et siège au Grand Conseil du canton de Neuchâtel de 2005 à 2009[3].

Il est Ă©lu au second tour au Conseil d'État du canton de Neuchâtel le , en cinquième et dernière position avec 28 440 suffrages, devançant Fernand Cuche de près de 8 000 suffrages[5]. Il y prend la tĂŞte du DĂ©partement de l'Ă©ducation, de la culture et des sports[3]. ConfrontĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ© de rĂ©aliser des Ă©conomies, il augmente le nombre de pĂ©riodes d'enseignement de 23 Ă  24 et le nombre d'Ă©lèves par classe de 21 Ă  22. Il lance par ailleurs un « plan d'action pour la promotion de la formation professionnelle et la suppression des filières Ă  l'Ă©cole secondaire »[6]. En aoĂ»t 2010, il reprend le dĂ©partement de l'Ă©conomie de FrĂ©dĂ©ric Hainard, dĂ©missionnaire, jusqu'Ă  la prise de fonction de son successeur, Thierry Grosjean, en novembre de la mĂŞme annĂ©e[7].

Il préside le Conseil d'État de juin 2012 à mai 2013[2].

Il est le seul conseiller d'État Ă  se prĂ©senter pour un nouveau mandat le [6], mais n'arrive qu'au neuvième rang avec 12 767 suffrages, Ă  4 200 de son colistier libĂ©ral-radical Alain Ribaux arrivĂ© cinquième. Il annonce le lendemain qu'il ne prĂ©sente pas au second tour[8] et termine son mandat le [9]. Son portrait officiel, accrochĂ© dans la salle des Chevaliers du Château de Neuchâtel, est rĂ©alisĂ© par Ivan Moscatelli[10].

Autres mandats

En juin 2013, le Conseil fédéral le nomme à la présidence du conseil de l'Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, avec prise de fonction à la mi-août[11]. Il exerce ce mandat jusqu'en 2019[1].

Le , il succède à Lucrezia Meier-Schatz à la tête de l'association faîtière des organisations familiales de Suisse, Pro Familia[12].

Publications

  • Les rĂ©formes en cours dans l'Ă©cole neuchâteloise, G d'Encre, , 92 p. (ISBN 9782940257805)
  • Histoire, structure et financement des assurances sociales en Suisse, Zurich, Schulthess, , 4e Ă©d., 348 p. (ISBN 978-3-7255-9070-4, lire en ligne)

Notes et références

  1. « Base de données des élites suisses | Gnaegi, Philippe (1962 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
  2. Serge Jubin, « Philippe Gnaegi, un prêche pour la cohésion cantonale », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  3. Delphine Willemin, « À l'assaut de son propre siège », L'Impartial,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  4. PHO, « Philippe Gnaegi, chapitre trois », L'Impartial,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  5. « Rapport du Conseil d'État du Grand Conseil à l'appui d'un projet de décret portant validation des élections du Grand Conseil et du Conseil d'État » [PDF], sur site officiel du canton de Neuchâtel, (consulté le )
  6. Pierre-Emmanuel B., « Philippe Gnaegi, la métamorphose de Candide », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  7. Pascal Hofer, « Gnaegi hérite du département d'Hainard, libéré de ses attributions », L'Impartial,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  8. Serge Jubin, « Philippe Gnaegi fait faux bond », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  9. « Historique du gouvernement - République et canton de Neuchâtel », sur www.ne.ch (consulté le )
  10. « Vernissage du portrait de l'ancien conseiller d'Etat Philippe Gnaegi - République et canton de Neuchâtel », sur site officiel du canton de Neuchâtel, (consulté le )
  11. « Mandat à la Confédération », L'Impartial,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  12. YSO, « Philippe Gnaegi prendra la tête de Pro Familia », L'Impartial,‎ , p. 4 (lire en ligne)

Liens externes

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