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Philippe Germond

Philippe Germond, né le , est un dirigeant d'entreprises français. Il est diplômé de l'École centrale Paris et titulaire d'un Master of Science in Management de l'université Stanford[1].

Philippe Germond
Naissance
Drapeau de la France France
Pays de résidence France
Profession
Dirigeant d’entreprise
Formation

Parcours professionnel

DĂ©but de parcours dans l'informatique

Philippe Germond commence sa carrière en 1982 chez Hewlett Packard et y accompagne le développement du marché de la micro-informatique et des périphériques comme les imprimantes[2]. Philippe Germond devient directeur pour l'Europe du Sud en 1993.

Dans le domaine des télécommunications

En 1995 il est nommĂ© PDG de SFR. C’est Ă  cette Ă©poque que l’opĂ©rateur propose les premiers appareils de la norme GSM, en concurrence du monopole tenu alors par France TĂ©lĂ©com sous la marque Itineris. En 1997, devient PDG de Cegetel, premier opĂ©rateur privĂ© de tĂ©lĂ©phonie fixe dĂ©groupĂ© avec les marques « Le 7 » et « Cegetel ». L’entreprise concurrence France TĂ©lĂ©com sur les appels longue distance et l’international mais aussi la fourniture d’accès Ă  Internet. Sous son impulsion, l’entreprise connaĂ®t une forte croissance interne, passant de 400 000 Ă  12 millions de clients en quelques annĂ©es, et de 500 Ă  près de 10 000 salariĂ©s. En 1999, Philippe Germond devient PDG de SFR-Cegetel, nouvelle entitĂ© qui rassemble les activitĂ©s fixe et mobile du Groupe Vivendi. La vente de la participation dans AOL France permet Ă  l’entreprise d’investir tĂ´t dans l’ADSL, premier rĂ©seau d’accès Ă  Internet Ă  haut dĂ©bit.

En 2000, Philippe Germond devient PDG de Vivendi Telecom International[3]. En 2001, le rachat de Maroc Télécom pose les premières bases d’un réseau international.

En 2002, il quitte Vivendi avec un chèque de départ de 3,1 millions d’euros[4].

Alcatel

Il devient en 2002 directeur général d'Alcatel. L’entreprise, présidée alors par Serge Tchuruk, connaît une crise profonde et frôle la faillite. Philippe Germond impose une réorganisation des achats et la cession de participations non stratégiques (Thales, Nexans, Atlinks, Avanex) permettant de désendetter l’entreprise. Celle-ci retrouve la croissance et fusionne avec Lucent Technologies en [5].

Il quitte l’entreprise avec les mêmes indemnités que lors de son départ de Vivendi : un chèque de 3,1 millions d’euros[4].

Atos

En , Philippe Germond rejoint le Directoire d’Atos Origin dont il exerce la Présidence. L’entreprise connaît alors des difficultés financières qu'une nouvelle politique commerciale et quelques contrats phares (radars routiers, compteur intelligent EDF) lui permettent de redevenir profitable. À la suite de profondes divergences sur la stratégie à suivre avec les nouveaux actionnaires, les fonds Centaurus et Pardus Capital qui souhaitaient en priorité maximiser la valeur boursière[6], il est révoqué en conseil d’administration en et remplacé par Thierry Breton.

Il poursuit en justice Atos qui refuse de lui verser l'indemnité de 4 millions d’euros qu’il réclame[4].

En 2009, l'association de défense des actionnaires Les Arvernes met en cause le montant des indemnités de départ de Philippe Germond, d'environ 300 000€ par mois de présence, considérant qu'il s'agit d'une rémunération excessive susceptible de constituer un abus de biens sociaux[7] - [8].

PMU

Philippe Germond est nommé PDG du PMU le . Avec l’ouverture du monopole des jeux d’argent en ligne à la concurrence, il fait le choix de miser sur de nouveaux secteurs comme les paris sportifs et le poker en ligne. Le PMU s'allie avec le bookmaker irlandais Paddy Power pour proposer une offre complète. Sous l’impulsion de Philippe Germond, la diversification des activités du PMU a permis à l’entreprise de conforter ses parts de marché sur le pari traditionnel et de croître fortement. Ce développement s’est accompagné d’une modernisation de l’image de la marque. La campagne de communication accompagnant ce virage stratégique a reçu le Grand Prix Stratégies de la Publicité 2011[9]. L’un des ressorts de développement les plus importants pour le PMU se situe aujourd’hui à l’international où en 2011, pour la seconde année consécutive, l’entreprise a vu ses revenus croître de 20 %.

Le , l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du PMU a reconduit Philippe Germond par anticipation pour un nouveau mandat de 4 ans[10], sur proposition de France Galop et de la SociĂ©tĂ© d'encouragement Ă  l'Ă©levage du cheval français, les deux maisons mères du PMU dont les dirigeants ont ainsi exprimĂ© leur confiance dans la stratĂ©gie adoptĂ©e par l’entreprise depuis quelques annĂ©es.

Le , le quotidien spécialisé "Jour de Galop" annonce en exclusivité la démission de Philippe Germond de la présidence du PMU. L'information est officialisée dans la journée par les Sociétés-Mères.

Europcar

Il rejoint Europcar comme directeur général en [11] et est remercié par l'actionnaire de référence en [12]. Il est remplacé par la directrice financière, Caroline Parot, qui avait fait un gros travail lors de l'introduction en bourse de l'entreprise en 2015.

Distinctions

Notes et références

  1. « Philippe Germond a remis le PMU en selle »
  2. « HP ThinkJet, 1984 », HP Virtual museum, 2011
  3. Philippe Germond, Les Echos, 2 juin 2006.
  4. « Les petits secrets du patron du PMU Philippe Germond », sur Capital.fr, (consulté le )
  5. Alcatel-Lucent : les actionnaires ont dit oui au mariage, EasyBourse, 8 septembre 2006.
  6. Atos Origin : Centaurus et Pardus publient une lettre ouverte pour expliquer leur position, Boursier.com, 3 mars 2008
  7. « Plaintes contre X pour corruption et abus de biens sociaux chez Atos Origin - Le Monde Informatique », sur LeMondeInformatique (consulté le )
  8. « Atos : plainte sur un soupçon de tentative de corruption », sur Challenges (consulté le )
  9. Palmarès - Grand Prix Stratégies de la Publicité 2011, sur le site Strategies.fr
  10. "Philippe Germond (PMU) : « Nous regardons des acquisitions potentielles en Europe", sur le site lesechos.fr
  11. Philippe Germond quitte le PMU pour diriger Europcar, sur le site lefigaro.fr du 9 septembre 2014, consulté le 8 octobre 2014
  12. Denis Cosnard, « Europcar écarte brusquement son patron », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  13. Philippe Germond récompensé RTL.fr, 3 avril 2011
  14. DĂ©cret du 13 juillet 2011, sur le site legiondhonneur.fr
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