Philéas Jaricot
Nicolas Philéas Jaricot, communément appelé Philéas Jaricot, né le à Lyon (France) et décédé le à Lyon, est un prêtre catholique français des Missions étrangères de Paris.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Nicolas Philéas Jaricot |
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Formation |
Séminaire de Sainte-Foy-l'Argentière (Rhône) et séminaire Saint-Sulpice (Paris) |
Activité |
PrĂŞtre catholique |
Père |
Antoine Jaricot |
Mère |
Jeanne Lattier Ă©p. Jaricot |
Fratrie |
Religion | |
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Membre de |
Se destinant à partir comme missionnaire en Chine il collabore avec sa sœur Pauline Jaricot à la récolte de fonds pour les missions étrangères.
Biographie
Philéas Jaricot est le sixième enfant de sa famille (sur sept).
Le , il entre à la Congrégation des Messieurs de Lyon, dont son frère Paul est également membre[1] - [2].
Le préfet de la congrégation, Mathieu Garnier, l'affecte à la section de la charité, dont il devient le secrétaire. C'est à ce titre que l'abbé Rondot lui demande de venir en aide aux missionnaires de la rue du Bac.
Encouragé par son supérieur, le père Charles-François Langlois, il organise des collectes de fonds pour les missionnaires envoyés en Extrême-Orient, notamment en Chine, par les Missions étrangères de Paris[3].
À partir de 1818, il encourage sa sœur Pauline Jaricot dans son projet de fonder une œuvre d'aide aux missions catholiques (ce qui sera à partir du l'asociation de la Propagation de la foi, qui deviendra à son tour le 3 mai 1922 l'Œuvre pontificale de la propagation de la foi).
En 1819 (à 23 ans), il entre au séminaire de Sainte-Foy-l'Argentière (Rhône)[4].
Le , il rejoint le séminaire Saint-Sulpice (Paris), où il se destine à devenir missionnaire en Chine.
Le 20 décembre 1823, il est ordonné prêtre.
Le 30 novembre, 1826, il est nommé aumônier à l'Hôtel-Dieu (hôpital) de Lyon.
A Philéas qui voudrait aller en Chine, Pauline exprime son souhait de le suivre. Philéas lui répond que ce n’est pas possible : « Pauvrette, tu peux pas, mais tu prendras un râteau, tu ramasseras des tas d’or, tu me les enverras »[5]
Il entretient, avec sa sœur Pauline une correspondance active, en partie consacrée à son rêve d'assurer un soutien financier aux missions. Une partie de cette correspondances a été publié dans l'ouvrage Quelques pages de souvenirs sur la courte vie d'un vrai prêtre de Jésus-Christ[6] consacré à Philéas Jaricot.
Le (33 ans) décès de Philéas Jaricot[7] sans qu'il est eut le temps de partir en missions à l'étranger.
Notes
- Gabrielle CADIER-REY, « Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Tome V : Les protestants », Clio, no 2,‎ (ISSN 1252-7017 et 1777-5299, DOI 10.4000/clio.508, lire en ligne, consulté le )
- MAYEUR Jean-Marie, MONTCLOS Xavier de, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Volume 6, p.127
- « Conférence sur Pauline Jaricot et la mission », sur www.vatican.va (consulté le )
- Julia John M Kelly Library Rare Books - University of Toronto, Vie nouvelle de Pauline-Marie Jaricot : fondatrice de la Propagation de la foi et du rosaire vivant, Paris : V. Palmé, (lire en ligne)
- « 26 octobre - De l’intuition à la réalisation de l’Œuvre de la Propagation de la Foi », sur www.ppoomm.va (consulté le )
- Marius de Auteur du texte Xaintes et Nicolas Philéas (Abbé) Auteur du texte Jaricot, Quelques pages de souvenirs sur la courte vie d'un vrai prêtre de Jésus-Christ : [Philéas Jaricot] / par Marius de Xaintes, (lire en ligne)
- Archives historiques et statistiques du département du Rhone, Volumes 11-12, p.334.
Sources bibliographiques
- Marius de Xaintes, Quelques pages de souvenirs sur la courte vie d'un vrai prêtre de Jésus-Christ, l'Abbé Philéas Jaricot, Paris et Lyon, Vitte, 1910, 347 pages.