Phare des Birvideaux
Le phare des Birvideaux est un phare situé sur le plateau des Birvideaux, entre Groix, la presqu'île de Quiberon, et Belle-Île-en-Mer.
Hauteur |
29,40 mètres |
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Feux |
deux Ă©clats blancs toutes les 6 secondes |
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Histoire
Il s'agit du phare français dont la construction fut la plus longue : elle dura 54 ans (de 1880 à 1934)[1].
Si l'édification de cette tourelle dura si longtemps, c'est à cause, d'une part, de la configuration difficile du plateau, exposé à la houle du large et immergé en permanence, et d'autre part de problèmes de logistique qui affectèrent le chantier presque tout au long de sa durée. La construction des fondations fut réalisée entre 1903 et 1922. Entre 1923 et 1933, les soubassements furent construits. Les chambres de la sirène et de la lanterne furent aménagées en 1934. L'allumage définitif du feu eut enfin lieu le .
Initialement, on pensait plutôt tenter aux Birvideaux la construction d'une balise en fer de 18 mètres de haut. En 1879, Léon Bourdelles écrivait en effet dans son rapport : « Cette solution a été adoptée en raison des difficultés et des dépenses qu'entraînerait la construction d'une tourelle sur le sommet du plateau, à 2 mètres 60 en contrebas des basses mers. » Finalement, le choix se porta sur une tour en maçonnerie d'environ 30 mètres de hauteur.
Avant le feu des Birvideaux, le plateau était signalé par des bouées, souvent invisibles en cas de brume ou de houle.
Ce phare, en réalité une grande tourelle, est répertorié comme balise de danger isolé, et en possède donc les caractéristiques (couleurs et signal lumineux). Toutefois, ses couleurs noir-rouge-noir sont quasiment effacées et nécessitent une réfection.
Voir aussi
Référence
- « Vigies des mers. Le phare des Birvideaux. » Le Télégramme, 20 août 2004.
Liens externes
- Photographies
- Birvideaux
- Feu des Birvideaux, Quiberon
- Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17521/2, quatre planches de onze figures du phare de Birvideaux datant de 1905.