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Peyret-Mauboussin X

Le Mauboussin type X, plus connu comme Peyret-Mauboussin X, est un avion de tourisme monoplan conçu par Pierre Mauboussin et Louis Peyret, construit en 1928. Il remporte 7 records mondiaux : 5 en version avion avec Charles Fauvel, 2 en version hydravion (PMH X bis) avec le pilote Vercruysse.

PM X
Image illustrative de l’article Peyret-Mauboussin X

Constructeur aéronautique Mauboussin (L. Peyret constructeur)
Type Avion de tourisme
Premier vol 7 décembre 1928
Date de retrait 24 décembre 1930
Nombre construit 1
Motorisation
Moteur ABC Scorpion
Puissance 34 ch
Dimensions
Envergure 10 m
Longueur 4,40 m
Hauteur 1,85 m
Surface alaire 10 m2
Nombre de places 1
RĂ©servoirs 52 l
Masses
Masse Ă  vide 198,25 kg
Masse maximum 334,25 kg
Performances
Plafond 7 000 m

Conception

Le PM X est un avion initié par Pierre Mauboussin, puis en partenariat avec Louis Peyret. C'est un monoplan à aile haute construite d'un seul tenant. L'aile est assemblée à la cellule par 4 boulons. Il se caractérise par sa cabine de pilotage fermée. Il est équipé d'un moteur ABC Scorpion qui a été choisi pour sa sobriété et sa robustesse sur les conseils du pilote Georges Barbot[1].

L'unique appareil est construit par Peyret dans ses ateliers de Suresnes, à l'exception de la voilure qui est réalisée par Letord à Meudon pour des raisons de place[1].

Charles Fauvel, recommandé par Peyret, s'est occupé de la mise au point.

Inscrit au concours d'avions léger de à Orly, il n'est pas prêt à temps[2].

Exploitation

Version terrestre

Charles Fauvel remporte en les 4 records internationaux ouverts dans la catégorie des avions de moins de 200 kg[3] - [4] :

  • Vitesse : 139,534 km/h
  • Altitude : 5 193 m
  • Distance en circuit fermĂ© : 700 km
  • Distance en ligne droite : 852,109 km

Lorsque la fédération aéronautique internationale rouvre le record de durée en 1930, Fauvel le remporte avec un vol 12 h 3 min 3 s (reprenant au passage le record de distance en circuit fermé qui avait été enlevé peu avant)[5].

Hydravion

En , et une fois transformĂ© en hydravion, le pilote Vercruyse remporte le record mondial d'altitude (3 461 m) et de vitesse (122,781 km/h) dans la catĂ©gorie des hydravions de moins de 250 kg[5].

Le , Vercruyse a une panne moteur lors d'une tentative de record de distance. Il atterrit sain et sauf sur une voie ferrée, mais l'avion est irrécupérable[5].

Variantes

En 1930, l'unique exemplaire construit est converti en hydravion sous le code PMH X bis (pour une augmentation de la masse de 32 kg)[5].

Autres caractéristiques

La voilure de 10 m d'envergure est rĂ©alisĂ©e d'un seul tenant. Elle est fixĂ©e Ă  la cellule par quatre boulons (ce qui permet de la remettre dans l'axe pour faciliter le transport)[1].

Pour entrer dans la catĂ©gorie des avions de moins de 200 kg (il en faisait initialement 203), Peyret remplace le train d'atterrissage sans essieu par un train en dural avec essieu[1].

Notes et références

  1. Liron 1967, 3e partie
  2. « Le concours de l'aviation légère : Dix appareils ont été qualifiés pour l'épreuve de rendement », Les Ailes,‎ (lire en ligne)
  3. Hirschauer et Dollfuss 1929
  4. « Fauvel sur le monoplan Mauboussin, bat les records du monde d'altitude de vitesse et de distance pour avions légers de moins de 200 kg », Les Ailes,‎ (lire en ligne)
  5. Liron 1967, 4e partie

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis Hirschauer et Charles Dollfus, L'AnnĂ©e aĂ©ronautique 1929-1930, Paris, Dunod, (lire en ligne), p. 29, 129
  • Jean Liron, « Pierre Mauboussin : Orfèvre de l'aviation lĂ©gère », Aviation magazine international, nos 464 Ă  475,‎ du 01/04/1967 au 15/09/1967 ([1ère partie], [2e partie], [3e partie], [4e partie], [5e partie], [6e partie], [7e partie], [8e partie], [9e partie], [10e partie], [11e partie])
  • « Le Monoplace lĂ©ger Mauboussin : (L. Peyret, constructeur) », L'AĂ©rophile,‎ (lire en ligne)
  • « Les vols de l'avion Mauboussin », Les Ailes,‎ (lire en ligne)
  • AndrĂ© Frachet, « Le Monoplan Mauboussin : avionnette d'Ă©tude, moteur A. B. C. « Scorpion » », Les Ailes,‎ (lire en ligne)
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