Pavillons Lassonde
Les pavillons Lassonde sont deux pavillons de l'École polytechnique de Montréal inaugurés en 2005. Ils sont les deux premiers « bâtiments durables » de vocation éducative au Québec.
Leurs noms proviennent de donateurs, tous deux diplômés de l'École et époux, Pierre Lassonde et Claudette MacKay-Lassonde. Pierre Lassonde est le dirigeant de la plus grande entreprise en production d'or au monde, Newmont Mining. Claudette MacKay-Lassonde, décédée en 2000, a fait carrière dans l'énergie et les télécommunications et a fait la promotion de la carrière d'ingénieur. Ils ont tous deux adopté la philosophie du développement durable. Lorne M. Trottier et le Gouvernement du Québec ont aussi grandement contribué à leur construction.
Bâtiments écologiques
Les deux pavillons sont certifiés LEED-NC 2.0 OR, avec un score de 46 points. Lors de leur construction, l'impact écologique a été minimisé. Leur rendement énergétique est d'environ 60 % supérieur aux normes fédérales. Quant à la consommation en eau potable, elle est estimée être réduite de 92 % par rapport aux bâtiments « traditionnels ».
Du point de vue économique, bien que les coûts de construction d'un tel bâtiment soient plus élevés, ils sont compensés à la longue. On estime qu'un tel environnement augmente la productivité de ses occupants de 5 à 15 %, tandis que la construction représente 2 % des coûts à long terme et la masse salariale, 92 % (le 6 % restant est pour l'exploitation du bâtiment).
Caractéristiques vertes
- Toit vert en trèfle, avec accès à des terrasses (800 m2) : rôles isolant et dépolluant
- Gestion efficace de l'eau : accumulation de l'eau de pluie pour fins non potables (sanitaires)
- Récupération de la chaleur des cheminées du pavillon principal : suffit aux 2/3 des besoins en chauffage
- 50 % de la surface extérieure est vitrée, de plus avec du matériel réfléchissant la radiation
- Détecteurs de mouvement : ajustement de la lumière et de la température
- Aménagement intérieur avec des matériaux peu polluants
DĂ©partements et services
Bibliographie
- Pauline Gravel, « Philosophie verte à Polytechnique », Le Devoir, , p. A1 et A8.