Paulette Sauboua
Paulette Sauboua, née le à Eysines (Gironde) et morte le dans une prison à Munich (Bavière)[1], est une résistante française.
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Décès |
(Ă 22 ans) Munich |
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Biographie
Après l'école primaire, Paulette Sauboua est vendeuse dans un atelier de confection à Talence.
Paulette Sauboua entre dans la Résistance fin 1940[2], dans le réseau Bergez-Auriac .
Arrêtée sur dénonciation le sur son lieu de travail par le commissaire Pierre Poinsot de la Police Française qui l’accuse de « menées communistes »[3]. Elle est livrée aux nazis et emprisonnée au Fort du Hâ à Bordeaux , et partage sa détention avec Andrée Tamise.
Interdite de correspondance pendant sa détention, Paulette Sauboua réussi à adresser plusieurs lettres clandestines à son père et à sa grand-mère [4]
Le elle est conduite à Paris. Le elle est transférée à la Maison d'arrêt d'Aix-la-Chapelle puis à la prison pour femmes de Flussbach. Le , elle reste deux semaines à Nuremberg avant d'être déportée le dans un pénitencier de Munich.
Le , le médecin du pénitencier constate qu'elle souffre d'une « inflammation pulmonaire de nature tuberculeuse au poumon droit » et que son « pronostic vital est engagé, qu'elle n'est plus en état d'être détenue. » Le , elle est conduite à l'hôpital sanatorium d'Harlaching par la Gestapo. Extrêmement affaiblie, elle meurt le à 22 ans.
Hommages
Trois rues portent son nom : Ă Talence , BĂ©gles et Bordeaux.
Notes et références
- Biographie de Paulette Sauboua sur ffi33.org
- Michel Bertrand, Paulette Sauboua, un cœur assassiné, Mérignac, Laplante, 33700 Merignac, , 106 p. (ISBN 978-2-9551948-0-5).
- Michel Slitinsky, La Résistance en Gironde. 3 Filles et 20 garçons.
- Slitinsky Michel, La Resistance en Gironde, Cahiers de la RĂ©sistance, , 302 p., p. 100 Ă 110.