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Paul Grenier (résistant)

Paul Grenier est un officier de la Résistance, compagnon de la Libération, né le et mort le à Mulhouse.

Paul Grenier
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  30 ans)
Mulhouse
Nationalité
Activité

Biographie

Élève de l’École militaire de Saint-Cyr en 1936, il en sort comme sous-lieutenant au 60e régiment d’Infanterie. Il se distingue au début de la Seconde Guerre mondiale, est cité à l’ordre de l’Armée et est promu lieutenant.

Fait prisonnier en à la veille de l’Armistice, il est interné en Allemagne. Il tente à plusieurs reprises sans succès de s’évader, il réussit enfin son évasion et regagne la France au mois de .

En , il rejoint l’Organisation de résistance de l’armée (ORA) du Doubs et devient adjoint du colonel Maurin, commandant le département du Doubs pour l’ORA et le Jura, le mois suivant. Il y recrute des anciens du 60e régiment d’Infanterie où il avait servi. Il suit le colonel Maurin lorsqu’il prend le commandement de la sous-région D2 (Vosges, Haute-Saône, Haut-Rhin et Doubs) en . Il est alors nommé chef d’État-major de la sous-région D2.

Il est affecté auprès d’André Rondenay, délégué militaire de la région parisienne, pour prendre la direction du plan « Tortue ».

Promu chef de bataillon FFI, il est nommé commandant à la Ferté-Macé en . Il y détruit avec ses hommes trente engins blindés et véhicules de toutes sortes, dont trois chars « Tigre » à titre personnel.

Il est nommé à l’État-major du général Koenig comme officier de la région D (Bourgogne Franche-Comté) au 3e Bureau et rejoint son poste à Londres le . Il passe chef de la mission Sainfoin, puis est affecté à l’état-major de la 8e Région militaire en .

Il est nommé à la tête du 3e Bataillon du 60e régiment d’Infanterie.

Il se tue en voiture en service commandé.

DĂ©corations

Hommages

Paul Grenier a son nom sur le mémorial commémoratif des douze compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire inauguré le 16 octobre 2021 à Buxy[3].

Sources

  1. « Paul GRENIER », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  2. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  3. Monument dont l'Ă©dification a Ă©tĂ© coordonnĂ©e par l'Association nationale des anciens combattants et amis de la RĂ©sistance (ANACR), en lien avec diffĂ©rents partenaires, parmi lesquels : le Centre de documentation « RĂ©sistance et dĂ©portation » de SaĂ´ne-et-Loire, le conseil dĂ©partemental de SaĂ´ne-et-Loire, les Archives dĂ©partementales de SaĂ´ne-et-Loire, les communes de naissance des Compagnons et les comitĂ©s locaux de l'ANACR, ainsi que le ministère des ArmĂ©es (direction des Patrimoines, de la MĂ©moire et des Archives) et la sociĂ©tĂ© Rocamat dans le cadre d'un mĂ©cĂ©nat d'entreprise (coĂ»t : 16 000 euros environ). Source : Michel Debost et Simone Mariotte, « Un mĂ©morial Ă  Buxy pour les compagnons de la LibĂ©ration originaires de SaĂ´ne-et-Loire », revue Images de SaĂ´ne-et-Loire, no 211, , pages 2 Ă  4.

Annexes

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