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Paul Glotin

Paul Glotin, né le à Bordeaux (Gironde) et mort le à Bordeaux, est un industriel et homme politique français.

Paul Glotin
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Père
Pierre-Joseph Glotin (d)
Fratrie
Enfants
Henry Glotin (d)
Pierre Glotin (d)
Yves Glotin (d)
Jean Glotin (d)
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Société bibliographique (d)
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Biographie

Roger-Paul Glotin est le fils de Pierre-Joseph Glotin (1828-1884), ancien lieutenant de vaisseau, qui quitte la Marine pour reprendre la direction de la maison Marie Brizard après son mariage avec Suzanne Legrand, héritière par sa mère Laure Roger de la fondatrice de la maison. Il épouse en 1894 Anne Suzanne Roudier, fille de Georges Roudier, receveur des contributions directes, et d'Élizabeth Girard (fille d'un banquier et notaire de Rochefort, neveu de Pierre-Simon Girard). D'où :

Après des études au lycée Saint-Joseph de Tivoli, Paul Glotin s'associe en 1904 avec sa mère dans la société familiale Marie Brizard, avant de la diriger seul avec son frère Édouard, jusqu'à leurs décès en 1933IIIe_République256_et_257_1-0">[1].

Très chrétien, un des chefs de file du Parti catholique, il s’implique dans la gestion de la ville de Bordeaux et fonde, avec son ami Paul Duché et André Ballande, un journal catholique et conservateur, La Liberté du Sud-Ouest[N 1], dont il préside le conseil et en reste jusqu'à la fin administrateur et bailleur de fonds. Il préside le comité girondin de la Patrie française, prend part à l'organisation de l'Action libérale en 1902 à Bordeaux et devient le président du comité de Bordeaux puis du comité de Bordeaux et du Sud-Ouest de ce parti de catholiques ralliés à la République. Il est président d'honneur de l’Association catholique de la jeunesse française (ACJF) en 1914IIIe_République256_et_257_1-1">[1].

Il entre en 1912 au conseil municipal de Bordeaux, devient adjoint au maire de Bordeaux l'année suivante et se trouve mobilisé en 1914 au 139e Territorial. Envoyé au Maroc, sa santé y est durement touchée, l'obligeant à être rapatrié en 1915. À la fin de la guerre, il prend la présidence des amicales de l'enseignement libre du Sud-Ouest et de la Société civile de l'École de Saint-Joseph de Tivoli, qu'il dote du domaine de Peyreblanque à Caudéran.

En 1919, il est élu conseiller général (pour le canton de Bordeaux-2) et député de la Gironde sous l'étiquette de l'Entente républicaine démocratique. Il devient membre des commissions des douanes, de la marine et de la boisson. Il siège au parlement jusqu'en 1924 et au conseil général jusqu'à sa mort.

Il meurt dans la ville de Bordeaux le et ses obsèques sont célébrées dans la basilique Saint-Seurin. Il est décoré de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint-Grégoire-le-GrandIIIe_République256_et_257_1-2">[1].

Notes et références

Notes

  1. Quotidien lié au groupe de presse catholique La Presse régionale

Références

  1. IIIe_RĂ©publique256_et_257-1" class="mw-reference-text">Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la IIIe RĂ©publique, p. 256 et 257.

Voir aussi

Sources bibliographiques

Liens externes

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