Paul Cadiou
Biographie
Il est le fils d'un capitaine de vaisseau, maire de Guipavas, neveu de l'amiral Thomas Louis Le Normant de Kergrist, et frère de la romancière M. Maryan.
Il suit des études de droit, soutient sa thèse pour la licence en 1880[1] et devient élève-commissaire de la Marine la même année, puis aide-commissaire de la Marine en 1882. Il devient sous-commissaire de la Marine à Ajaccio en 1888, administrateur de la Marine à Morlaix, puis à Brest.
Il meurt à Brest le [2].
Œuvres
- Les Morts, Rennes, Hyacinthe Caillière, 1896, 87 p.[3].
- Les Chants de la Corse, Rennes, H. Caillière, 1897, 93 p.
- La Harpe de Merlin − Telen Merlin. Drame en quatre actes, Morlaix, Hamon et Kervellec, 1904, 95 p. Texte breton et traduction française.
Paul Cadiou a également publié des poèmes dans diverses revues ou journaux, comme La légende du roi Grallon dans L'Éclaireur du Finistère le [4].
Notes et références
- De Jure fisci (Dig. 49, 14). Des biens dans leurs rapports avec ceux qui les possèdent. Des biens appartenant à l'État, dès règles concernant leur administration, thèse de droit, 1880.
- « Mort de M. Paul Cadiou » dans L'Éclaireur du Finistère, 8 novembre 1924 Lire en ligne.
- Compte-rendu : O. de Gourcuff, « Les Morts, par Paul Cadiou. Rennes, H. Caillière libraire-éditeur. 1896 », dans Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, vol. 15, 1896, p. 397-398 Lire en ligne sur Gallica.
- Lire en ligne.
Annexes
Bibliographie
- Erwan Marec, « Un poète oublié : Paul Cadiou », dans Les Cahiers de l'Iroise, no 20, octobre-.
- André Fourès, L'école du commissariat de la marine, Brest 1864-1939 : regards sur soixante-dix promotions et un millier d'anciens élèves, Paris, L'Harmattan, 2010.
Liens externes
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