Paul Bonaparte
Paul Marie Bonaparte, prince Bonaparte, est né à Canino, dans les États pontificaux, le et mort à Nauplie, en Grèce, le . C'est un membre de la maison Bonaparte et un combattant de la guerre d'indépendance grecque.
Conflits | Guerre d'indépendance grecque |
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Titulature | Prince Bonaparte |
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Dynastie | Maison Bonaparte |
Naissance |
Canino (États pontificaux) |
Décès |
Nauplie (Grèce) |
Père | Lucien Bonaparte |
Mère | Alexandrine de Bleschamp |
Biographie
Troisième fils de Lucien Bonaparte (1775-1840), prince de Canino et Musignano, et de sa seconde épouse Alexandrine de Bleschamp (1778-1855)[1], Paul Bonaparte naît et grandit en exil dans les États pontificaux. Étudiant à l'Université de Bologne, il quitte secrètement l'Italie, en , pour rejoindre les insurgés grecs, qui combattent alors l'Empire ottoman en vue d'obtenir leur indépendance. Arrivé dans les îles Ioniennes, il passe ensuite à Poros, où il est accueilli par l'amiral Thomas Cochrane le . Il est alors nommé à bord de la frégate Hellas (en), dans laquelle il ne sert que quelques jours. Le , il est mortellement blessé à bord du navire alors qu'il est en train de nettoyer son arme[N 1]. Décédé le lendemain, son corps est conservé durant 5 ans dans un baril de rhum, déposé à Spetses. Après diverses vicissitudes au cours desquelles le cadavre est ballotté sur un navire dans divers ports de Méditerranée orientale[2], il est enterré dans un petit mausolée construit au nord de l'île de Sphactérie[3] ; le monument s'étant effondré et ayant été profané, ses restes sont ensuite transférés à Pylos puis, en 1925, au musée d'histoire nationale, à Athènes[4].
Bibliographie
- Spyridion Pappas, « Un Napoléonide mort pour la Grèce, Paul-Marie Bonaparte : contribution à l'histoire du philhellénisme français (1re partie) », Revue d'histoire diplomatique,‎ , p. 499-523 (lire en ligne).
- Spyridion Pappas, « Un Napoléonide mort pour la Grèce, Paul-Marie Bonaparte : contribution à l'histoire du philhellénisme français (suite et fin) », Revue d'histoire diplomatique,‎ , p. 43-66 (lire en ligne).
Articles de presse
- René Puaux, « Paul Bonaparte, philhellène », Le Temps, (lire en ligne).
- Gonzague Saint Bris, « L'Accident - Les calèches de Spetsai », Le Monde,‎ (lire en ligne) (article comprenant de nombreux détails fantaisistes).
Notes et références
Notes
- Son court séjour au sein de la flotte et sa mort sont enjolivés dans certains ouvrages d'historiographie napoléonienne. Félix Wouters (Histoire de la famille Bonaparte : depuis 1815 jusqu'à ce jour, 1843, p. 174) relate (invente ?) ainsi qu'il aurait participé à de nombreux combats au cours desquels il aurait « vingt fois » frôlé la mort. Les grades de lieutenant-colonel ou de second de l'Hellas qui lui sont parfois attribués sont imaginaires.
Références
- (en) Darryl Lundy, « Paul Marie Bonaparte », sur The Peerage, (consulté le ).
- Pappas 1935, p. 55-64.
- (en) William St. Clair, That Greece Might Still be Free, Cambridge, Open Edition (lire en ligne), p. 248.
- Pappas 1935, p. 65.