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Patrice d'Ollone

Patrice d'Ollone est un pianiste et compositeur français[1], né le .

Patrice d'Ollone
Patrice d'Ollone Ă  l'Ambassade des Pays-Bas Ă  Paris, en 2005.
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Biographie

Diplômé de Sciences Po Paris, d'études supérieures de droit public et d’un CAPES de lettres classiques, Patrice d'Ollone a été de 1990 à 2002 délégué artistique de l'Orchestre National de France (ONF), alors que Charles Dutoit en assurait la direction musicale. Mais il a commencé sa carrière au sein du groupe Total, comme responsable des relations avec l'éducation nationale et les universités[2] et administrateur de la Fondation Total pour la musique. Il y a occupé ensuite, de 1974 à 1990, les fonctions de chef du service de presse.

Pianiste de formation, petit-fils du compositeur Max d'Ollone (et petit-neveu de l'explorateur Henri d'Ollone), Patrice d'Ollone se consacre aussi depuis les annĂ©es 1970 Ă  l'interprĂ©tation et l’enregistrement de pages mĂ©connues de la musique française. C'est Ă  l’occasion de plusieurs commandes pour des documentaires de tĂ©lĂ©vision[3] qu'il se lance dans la composition. Après les musiques des films En France Ă  l'heure allemande (2012 - Arte)[4] et Ils ont libĂ©rĂ© Paris! (2014 - France 3)[4], il compose en 2016 une suite orchestrale sur le thème de la bataille de Verdun[5] pour un documentaire diffusĂ© par Arte et France 3. D'une durĂ©e de 30 minutes, cette suite est orchestrĂ©e par Thibault Perrine, professeur d’écriture au Conservatoire Ă  rayonnement rĂ©gional de Paris et enregistrĂ©e par l'Orchestre de la Garde rĂ©publicaine, rĂ©uni en formation symphonique sous la direction de François Boulanger. La suite Verdun est jouĂ©e en concert Ă  la cathĂ©drale de Verdun, aux Invalides, Ă  la Forteresse d'Arras, au Festival de Lourdes, Ă  Cambrai[6], Ă  la Mairie de Paris et Ă  la Clairière de l'Armistice de Compiègne, lors du concert pour l'Europe organisĂ© le pour les commĂ©morations de la fin de la Grande Guerre[7]. En 2018, l'Orchestre de la Garde rĂ©publicaine enregistre une nouvelle suite Ă©crite par Patrice d'Ollone (et orchestrĂ©e par Thibault Perrine) pour le documentaire Dans la tĂŞte des SS, diffusĂ© par la chaĂ®ne amĂ©ricaine National-Geographic et France 3[8]. En , sa pièce RĂ©conciliation, commandĂ©e par l'accordĂ©oniste FĂ©licien Brut dans le cadre de son programme "Neuf", est crĂ©Ă©e lors de la Folle journĂ©e de Nantes. InterprĂ©tĂ©e par FĂ©licien Brut, le quatuor Hermès et le contrebassiste Edouard Macarez, cette pièce cĂ©lèbre la Sixième Symphonie de Beethoven.

Ses disques avec le Quatuor Enesco, avec les chanteurs Didier Henry [9]et Elsa Maurus (primĂ© par l'AcadĂ©mie nationale du disque) ainsi que plusieurs musiciens de l’Orchestre national de France sont saluĂ©s par la critique. « Il a mieux convaincu que bien des gĂ©ants du piano », estime Bernard Gavoty dans Le Figaro[10]; « Un pianiste Ă  la sonoritĂ© frĂ©missante" », selon Jacques Lonchampt, critique musical au journal Le Monde[11].

Chargé d’enseignement musicologique à La Sorbonne, Patrice d’Ollone a été directeur des festivals de Menton[12], de Béziers et de l’abbaye de Valmagne. Il est chevalier dans l’Ordre des arts et lettres.

Ĺ’uvres

  • RĂ©conciliation, pour accordĂ©on et quintette Ă  cordes (2020)
  • Verdun, suite pour orchestre (Mythes, Frimas, Attente, La RuĂ©e, Lamento, Marche française, Nostalgie, Hymne - 2016).
  • Dans la tĂŞte des SS, suite pour orchestre (Prologue, Aurore, Orage, Brouillard, Eclaircie, Rythmes, Plainte, Acier, TĂ©nèbres, MaĂ®tres anciens, Nuit - 2018)
  • Marche funèbre, pour orchestre (2012)
  • Concertino, pour piano et orchestre (2014)
  • Violaine, pour orchestre (2014)
  • Marche d'Alexis, pour orchestre (2014)
  • Cloches, pour piano et orchestre (2013)
  • ElĂ©gie, pour piano et violoncelle (2013)
  • Pauline, pour piano et violon (2013)
  • Mozarollone, pour piano et violon (2013)
  • Jazz, pour piano, trompette et batterie (2013)
  • AmbiguitĂ©, pour piano (2012)
  • Rythme, pour piano (2012)
  • RĂ©sistance, pour piano (2011)
  • Rengaine, pour piano (2011)

Enregistrements

Liens externes

Notes et références

  1. « Bibliothèque Nationale de France »
  2. « Des pétroliers dans les lycées », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. « DVDFR.com »
  4. « Histodoc », sur histodoc.fr
  5. « Maguelone », sur maguelone.fr
  6. « Centenaire de la bataille de Cambrai »
  7. Stéphanie Forestier, « À Compiègne, le festival des forêts proclame son armistice », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  8. « Dans la tête des SS »
  9. Henry-Louis de La Grange, « Dire ou chanter », Nouvel Observateur,‎
  10. Clarendon, « Max d'Ollone », Le Figaro,‎
  11. Jacques Lonchampt, « Le centenaire de Max d'Ollone », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. « Musique : la direction artistique du Festival de Menton a été confiée à Radio-France », Le Monde,‎ (lire en ligne)
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