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Pastor tocando la dulzaina

Berger jouant de la dulzaina

Pastor tocando la dulzaina
Berger jouant de la dulzaina
Artiste
Date
Type
Technique
Dimensions (H Ã— L)
130 Ã— 134 cm
Mouvement
No d’inventaire
Gassier-Wilson : 271
Localisation

Pastor tocando la dulzaina (« Berger jouant de la dulzaina Â» ou « Berger jouant du chalumeau[1] Â») est une peinture réalisée par Francisco de Goya en 1786-1787 et faisant partie de la cinquième série des cartons pour tapisserie destinée à la salle à manger du Prince des Asturies au Palais du Pardo.

Cette peinture était à côté du Chasseur à une source pour entourer Les Fleuristes.

Contexte de l'Å“uvre

Tous les tableaux de la cinquième série sont destinés à la salle à manger du Prince des Asturies, c'est-à-dire de celui qui allait devenir Charles IV et de son épouse Marie Louise de Parme, au palais du Pardo. Le tableau a été peint entre 1786 et 1787[2].

Il fut considéré perdu jusqu'en 1869, lorsque la toile fut découverte dans le sous-sol du Palais royal de Madrid par Gregorio Cruzada Villaamil, et fut remise au musée du Prado en 1870 par les ordonnances du et du , où elle est exposée dans la salle 94[2]. La toile est citée pour la première fois dans le catalogue du musée du Prado en 1876[3].

La série était composée de Las Floreras, La Era, La Vendimia, La Nevada, El Albañil herido, Los Pobres en la fuente, El Niño del carnero, Niños con perros de presa, Cazador junto a una fuente, Pastor tocando la dulzaina, Riña de gatos, Pájaros volando et La Marica en un árbol.

Analyse

Scène de campagne, représentant un berger-musicien jouant de la dulzaina couché sur un monticule. Conçu en perspective ascendante, il est imprégné du goût italien de l'époque, notamment des coutumes de Venise et de Bologne, villes que Goya avait visitées en 1771 et où il a travaillé à son Cahier italien.

Il est possible qu'il ait été situé près de la tapisserie des Vendanges, dédiée à l'automne. En tant que volet, comme El quitasol ou El bebedor, il utilise le schéma triangulaire typique du néo-classicisme. Le paysage peu profond et la rareté des feuilles de l'arbre produisent une sensation automnale en accord avec la place qui lui est réservée dans le palais.

Notes et références

  1. Rita de Angelis (trad. de l'italien par Simone Darses), Tout l'Å“uvre peint de Goya, Paris, Flammarion, , 144 p. (ISBN 2-08-011202-3), p. 102
  2. (es) « Fiche de Pastor tocando la dulzaina », sur museodelprado.es (consulté le )
  3. Collectif Prado 1996, p. 325

Annexes

Bibliographie

  • (es) José Manuel Arnaiz, Francisco de Goya : cartones y tapices, Madrid, Espasa Calpe, , p. 135-152, 298.
  • (es) Juan J. Luna et al, Goya, 250 aniversario, Madrid, Musée du Prado, , 436 p. (ISBN 84-87317-48-0 et 84-87317-49-9).
  • (es) V. de Sambricio, Tapices de Goya, Madrid, Patrimonio Nacional, , p. 151-152, 261.
  • (es) Janis Tomlinson, Francisco de Goya : los cartones para tapices y los comienzos de su carrera en la corte de Madrid, Madrid, Cátedra, , 628 p. (ISBN 978-84-376-0392-6), p. 226-228.

Articles connexes

Liens externes

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