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Passerelle du Palais-de-Justice

La passerelle du Palais-de-Justice est un pont franchissant la SaĂ´ne Ă  Lyon.

Passerelle du Palais-de-Justice
La passerelle du Palais-de-Justice, son pylone unique et ses haubans
La passerelle du Palais-de-Justice, son pylone unique et ses haubans
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
MĂ©tropole MĂ©tropole de Lyon
Commune Lyon
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 45° 45′ 41″ N, 4° 49′ 48″ E
Fonction
Franchit SaĂ´ne
Caractéristiques techniques
Longueur 136 m
Largeur m
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Passerelle du Palais-de-Justice
GĂ©olocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Passerelle du Palais-de-Justice
GĂ©olocalisation sur la carte : RhĂ´ne-Alpes
(Voir situation sur carte : RhĂ´ne-Alpes)
Passerelle du Palais-de-Justice

Histoire

Un premier pont semble avoir été établi en 1638 à cet emplacement. Constitué de dix arches, il est détruit en 1778 du fait de son délabrement avancé. Il est remplacé en 1780 par un pont constitué d'une chaîne de douze bateaux, dont deux mobiles. Nommé couramment « pont Volant », il est également appelé « pont de Bois » ou « pont des Célestins ». Ce pont-volant est emporté en partie par la fonte des glaces le , puis totalement pendant l'hiver 1795.

Il est remplacĂ© en 1797 par un pont de bois construit Ă  l'initiative de Guillaume Niogret. Ce pont garde l'appellation de « pont volant », mais il est Ă©galement nommĂ© le « pont Neuf ». Il est endommagĂ© par les retombĂ©es d'un feu d'artifice en 1820, puis par les crues de 1824. Il est finalement dĂ©truit en 1833 et fait place Ă  une passerelle construite par la compagnie Seguin en 1833-1834 pour desservir le Palais de Justice. L'arche centrale, d'une portĂ©e de 90 m, est dĂ©truite par les crues de 1840. Le pont, reconstruit en 1844, est composĂ© de deux piles ancrĂ©es Ă  proximitĂ© des berges sur lesquelles viennent s'appuyer une arche centrale de 47,70 m relayĂ©e par deux travĂ©es latĂ©rales d'environ 20 m. La largeur de la chaussĂ©e du nouveau pont est de m et celle des deux trottoirs de m. L'arche centrale est dĂ©truite par les forces allemandes en . Le pont est rouvert en janvier 1945.

Le service de la navigation obtient en 1968 la destruction du « pont du Change » et de la « passerelle du Palais de Justice », remplacĂ©s par le « pont MarĂ©chal-Juin ». Mais les riverains grondent de colère dès 1975. Pour eux, le pont MarĂ©chal-Juin ne remplit pas ses objectifs ; il est situĂ© trop loin et n’est pas rĂ©servĂ© aux piĂ©tons. Ils veulent « seulement une passerelle ». Le maire Louis Pradel avait envoyĂ© une lettre promettant qu’une passerelle serait construite mais 3 ans après, rien. En 1978, plus de 300 personnes se rassemblent devant l’emplacement de la passerelle. En 1981-1982, le projet de Gilbert Lamboley. En 1983, est inaugurĂ©e la nouvelle passerelle après de longues annĂ©es d’attente. Large de m, sa travĂ©e de 136 m est suspendue par des haubans plantĂ©s dans un mât unique en forme de Y renversĂ© ancrĂ© sur la rive gauche de la rivière et peint en rouge.

À ce jour, la Ville de Lyon teste des couleurs de peinture (bordeaux, rose, violet, mauve) pour repeindre le mât de la passerelle. Une rénovation de la passerelle n’est pas impossible dans les années à venir.

Architecture

Attaches des haubans.

Une sculpture de Gabriel Gouttard (1927-2015) est située à l'entrée de la passerelle du Palais-de-Justice (quai Saint-Antoine)[1]. Lorsque la décision est prise de remplacer l'ancienne passerelle du Palais-de-Justice par un nouvel ouvrage à l'initiative d'André Mure, de René Deroudille et de l’architecte de la passerelle, on demande à Gabriel Gouttard de réaliser une sculpture. Elle est mise en place en 1984[2] - [3].

Notes et références

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Ponts de Lyon » (voir la liste des auteurs).
  1. « Le sculpteur lyonnais Gabriel Gouttard est décédé », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  2. « Marianne Homiridis : Gabriel Gouttard, Sans titre », sur Concrete Hub (consulté le ).
  3. Gabriel Gouttard ne donnait pas de titre à ses sculptures, d'où le fait qu'elles se nomment « Sans titre ». Par ailleurs, il ne datait que rarement ses sculptures.
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