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Partie intime

Les parties intimes dĂ©signent les parties sexuelles[1] ou plus largement les endroits du corps humain habituellement gardĂ©s couverts par des vĂȘtements en prĂ©sence d'autrui pour une question de pudeur.

La rĂ©gion gĂ©nitale des hommes et des femmes est considĂ©rĂ©e comme une « partie intime Â» dans certaines cultures.

Les définitions varient, mais dans les cultures occidentales contemporaines, ils sont avant tout les parties impliquées dans l'excitation sexuelle, la procréation, et l'élimination des excréments, en particulier :

Les parties intimes sont peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©es comme les parties externes du corps qui sont visibles lorsque nous sommes nus, plutĂŽt que sur les parties du corps plus communĂ©ment appelĂ©es. Par exemple, quand nous sommes nus, la fente vulvaire d'une femme est principalement visible plutĂŽt que le vagin, et le scrotum de l'homme est visible plutĂŽt que les testicules qui sont contenus Ă  l'intĂ©rieur[2].

Les seins des femmes sont considérés comme l'une des parties du corps qui seraient couverts dans la plupart des contextes, mais avec un degré de tolérance pour les seins nus dans différentes régions et cultures. Par exemple, Fischtein, Herold et Desmarais (2005) ont constaté que l'acceptation des seins nus dans un échantillon de Canadiens varie en fonction de deux facteurs personnels (tels que le sexe du répondant, l'ùge et la religion) et les facteurs contextuels (seins nus dans les rues, les parcs, ou plages)[3].

Dans certaines périodes de l'histoire européenne, les épaules des femmes et les jambes peuvent avoir été considérés comme des parties intimes.

Dans les traditions islamiques, la dĂ©finition de l'Awra est similaire Ă  la dĂ©finition des parties intimes de la culture occidentale. L'Ă©tendue de la couverture pour le corps de la femme dĂ©pend de la situation, mais peut inclure les cheveux, les Ă©paules et le cou, en plus des prĂ©cĂ©dentes « parties intimes ». Tout le corps sauf le visage et les mains doivent ĂȘtre couvertes en public ou devant des hommes. L'Ă©cole hanafite de la pensĂ©e, qui est suivie par la plupart des musulmans dans le monde, conviennent que les pieds ne font pas partie de la Awra et peuvent donc ĂȘtre dĂ©couverts[4].

Pour ce qui est des hommes, son étendue est encore débattue, mais la majorité des avis part sur l'idée que l'homme doit couvrir du haut du nombril jusqu'au bas des genoux pour pouvoir totalement le caché.

Dans les traditions indigÚnes, il est interdit de découvrir les pieds, les mains et le visage différemment des autres cultures européennes, islamiques et asiatiques.

L'exposition de ses parties intimes, en particulier l'exposition involontaire, est gĂ©nĂ©ralement connectĂ©e avec des sentiments de honte. Une telle exposition pourrait ĂȘtre soumis Ă  de strictes rĂšgles sociales, le contrĂŽle social et la justice pĂ©nale.

Intentionnellement toucher les parties intimes d'une autre personne, mĂȘme Ă  travers des vĂȘtements, est souvent associĂ©e Ă  une intention sexuelle. Si cela est fait sans le consentement juridiquement valable de la personne touchĂ©e, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme du harcĂšlement sexuel ou une agression sexuelle.

Articles connexes

Notes et références

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « intime » (sens II-A-2-a) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. (en) « Health Information—Find Articles, Tools, and Tips at MerckEngage.com », Mercksource.com, (consultĂ© le )
  3. (en) Dayna S. Fischtein, Edward S. Herold et Serge Desmarais, « Canadian attitudes toward female topless behaviour: a national survey », The Canadian Journal of Human Sexuality,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en) « Religions - Islam: Hijab », BBC, (consulté le )
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