Parti républicain balte
Le parti républicain balte a été fondé le dans l'oblast de Kaliningrad en Russie, dans le nord de l'ancienne Prusse orientale.
Description
Ce parti est présidé par Sergei Pasko[1] et Rustam Vasiliev et a son adresse au 20 de la rue Schiller à Kaliningrad.
Son objectif politique principal est d'établir une république balte autonome dans la région de Kaliningrad[2], voire d'atteindre l'indépendance politique complète[3]. Le parti envisage la création d'une démocratie parlementaire avec une juridiction indépendante. Le parti inscrit sa politique dans la lignée des Sociaux-libéraux et compte rendre à certaines villes leur nom historique comme Königsberg pour Kaliningrad.
Le , la législation russe a retiré au PRB son statut de parti qui depuis le se nomme Respublika. Toutes les demandes de révision ont été rejetées[4].
Notes et références
- Sylvaine Pasquier avec Alla Chevelkin, Kaliningrad "encerclé" par l'Union, L'express, 6 juin 2002 : « À la tête du Parti républicain balte, absent de la Douma, l'audacieux Sergueï Pasko n'hésite pas à aborder les tabous ».
- Ce défenseur de l'autonomie de l'enclave a même rédigé une constitution de la République balte de Kaliningrad, appelée à devenir membre de l'Union européenne et de l'OTAN, tout en restant partie intégrante de la fédération de Russie.
- A l’heure actuelle, les idées qui circulent dans l’enclave quant à son avenir vont de la création d’un huitième district à l’indépendance, celle-ci étant revendiquée depuis 1992 par le Parti républicain baltique (Baltiïskaïa Respoublikanskaïa Partiïa), présidé par Sergueï Pasko
- En février 2005, la Cour constitutionnelle fédérale a rendu sa décision sur la constitutionnalité des dispositions de la loi sur les partis politiques (dans sa formulation précédente) concernant les obligations des partis eu égard au nombre des sections régionales et des membres (décision sur le recours de l'organisation «Parti républicain balte» de Kaliningrad). La Cour a considéré que «dans les circonstances actuelles, eu égard aux graves difficultés dues aux séparatistes, aux nationalistes et aux groupes terroristes, qui tendent à abuser de leurs droits et libertés constitutionnels, et alors que la société russe n'a pas encore acquis une solide expérience de la vie démocratique, la création de partis politiques régionaux, qui visent à défendre leurs intérêts régionaux et locaux, entraînerait la destruction de l'intégrité de l'État et de l'unité du système de gouvernance de l'état en tant que fondement de la constitution fédérale de la Russie». La Cour a aussi mentionné l'«opportunité politique» comme critère de la discrétion du législateur dans la fixation du nombre minimal des membres des partis et des exigences concernant leur assise territoriale.Texte intégral.