Parladé
ParladĂ© est un des plus anciens et des plus prestigieux Ă©levages portugais de toros de lidia des XXe siècle et du dĂ©but du XXIe siècle. C'est une ganaderĂa, mais c'est aussi un encaste depuis 1904[1] issue de l'encaste Vistahermosa, et qui a donnĂ© naissance Ă d'autres encastes et d'autres ganaderĂas portant le nom de ParladĂ© dans un nom composĂ©, notamment ParladĂ©-Gamero-Civico[2], ParladĂ©-TamarĂłn-Corte (Conde de la)[1].
Depuis 1998, sous l'appellation Toros de Parladé, propriété de Luis Diz Ortiz, la ganaderia Parladé poursuit sa carrière dans les arènes. L'ancienneté de Parladé est reprise par Toros de Parladé (1913).
Présentation
D'origine Luis Gamero Civico et Juan Pedro Domecq, sa devise est jaune, la propriété est située dans l'Alentejo, au domaine La Góa, au Portugal. Son ancienneté à Madrid est du [3].
Historique de Parladé
AchetĂ© en 1884 Ă Dolores Monge, veuve de Murube, par Eduardo Ibarra, une partie de l'Ă©levage est revendu vingt ans plus tard au comte Santa Coloma, l'autre partie Ă Fernando ParladĂ© qui divise Ă son tour le cheptel pour en vendre une partie Ă Luis Gamero-Civico en 1914. Ă€ la mort de Gamero-Civico, le cheptel, divisĂ© entre ses quatre enfants, est revendu en 1925. Il change de propriĂ©taire en 1934, une partie devenant la propriĂ©tĂ© de Domingo Ortega[4]. RachetĂ© en 1984 par Domingo Hernández, et considĂ©rablement rĂ©duit, il devient la propriĂ©tĂ© de la Sociedade agropecuaria do RĂo qui ajoute un lot de Juan Pedro Domecq au cheptel[4], mais reste inscrit sous le nom de ParladĂ© ou Toros de ParladĂ© sur la fiche de l'UniĂłn de Criadores de Toros de Lidia (UCTL)[5].
Beaucoup d'Ă©talons de cet Ă©levage sont allĂ©s renforcer d'autres Ă©levages. D'autres ont livrĂ© combat dans les arènes après avoir Ă©tĂ© Ă©talons. Parmi les plus importants, on trouve : Alpargatero n° 29, base de l'Ă©levage TamarĂłn, nĂ© en 1911 et combattu Ă Madrid par Parada, Capirote n° 11, combattu Ă Madrid le par FĂ©lix Almagro qui mourut après avoir Ă©tĂ© blessĂ© au cou, Redoble n° 26, nĂ© en 1995, combattu Ă Murcie le par PepĂn Liria (deux oreilles et la queue), Sansonete n° 20, nĂ© en 1996, combattu Ă Vista Alegre par « Joselito » le (une oreille), Tunante n° 56, nĂ© en 1998, combattu par Juan Bautista et graciĂ© par le torero[6].
Toros de Parladé
Propriété de Luis Diz Ortiz depuis 1998, l'élevage poursuit le parcours de la ganaderia Parladé sous un nom légèrement différent : Toros de Parladé. Ces taureaux redoutables ont permis le triomphe maximum à Espartaco (deux oreilles et la queue) et El Juli en 2001. Mais ils ont causé en 2002 un nombre de blessures impressionnantes notamment à Enrique Ponce et à Ortega Cano à Séville, et cette même année à José Tomás à Grenade. « Très mobiles, dotés de charges parfois difficiles à contenir, les taureaux Parladé défendent un encaste prestigieux dont l'élevage a conservé le nom[6] »
Bibliographie
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 2221092465)
Notes et références
- BĂ©rard 2003, p. 143
- BĂ©rard 2003, p. 139-142
- BĂ©rard 2003, p. 721
- BĂ©rard 2003, p. 722
- fiche Parladé
- BĂ©rard 2003, p. 723