Pardal Mallet
João Carlos de Medeiros Pardal Mallet ( - ) est un journaliste et romancier brésilien, titulaire du 30e fauteuil de l'Académie brésilienne des lettres.
Biographie
Mallet est nĂ© dans la ville de BagĂ©, dans le Rio Grande do Sul. Son pĂšre est le gĂ©nĂ©ral JoĂŁo Nepomuceno de Medeiros Mallet et son grand-pĂšre le marĂ©chal d'origine française Ămile Mallet. Il a aussi des origines portugaise et irlandaise.
DÚs l'enfance, il développe un goût affirmé pour la littérature. Il apprend l'anglais et le français.
AprÚs ses études primaires, il s'installe à Rio de Janeiro et étudie la médecine à la Faculdade de Medicina da Universidade Federal do Rio de Janeiro, mais ne terminera pas le cursus, car son professeur, le vicomte de Saboia, menace de l'expulser à cause de ses idéaux républicains. Il abandonne alors la médecine pour se consacrer à la littérature et au journalisme.
Il dĂ©mĂ©nage Ă SĂŁo Paulo pour Ă©tudier le droit Ă la FacultĂ© de droit de l'universitĂ© de SĂŁo Paulo, mais termine ses Ă©tudes Ă Recife. Lors de la rĂ©ception de son diplĂŽme, il refuse de prĂȘter serment en raison de ses idĂ©aux rĂ©publicains. Pendant son sĂ©jour Ă Recife, il publie ses premiers livres : HĂłspede et Meu Ălbum, tous deux en 1887.
De retour Ă Rio, il se lie d'amitiĂ© avec de nombreux Ă©crivains cĂ©lĂšbres de l'Ă©poque, tels que Olavo Bilac, Raul Pompeia, Coelho Neto , LuĂs Murat , JosĂ© do PatrocĂnio, Artur Azevedo et AluĂsio Azevedo, Ămile RouĂšde et Francisco de Paula Ney (en).
En 1888, il devient rĂ©dacteur en chef du journal A Cidade do Rio de JosĂ© do PatrocĂnio. Cependant, il quitte le journal l'annĂ©e suivante en raison de divergences politiques. Toujours en 1889, il a une dispute avec Olavo Bilac, qui se termine par un duel. Il est blessĂ© Ă une cĂŽte, mais lui et Bilac se rĂ©concilient.
AprĂšs la proclamation de la PremiĂšre RĂ©publique brĂ©silienne, il rejoint la RĂ©volte de l'Armada, en opposition au prĂ©sident du BrĂ©sil Floriano Vieira Peixoto. Il est alors arrĂȘtĂ© et exilĂ© dans la ville de Tabatinga, en Amazonas. AprĂšs une amnistie, il revient Ă Rio.
Atteint de tuberculose, il s'installe à Caxambu, dans le Minas Gerais, dans l'espoir d'atténuer la maladie, mais sans succÚs. Il meurt le 24 novembre 1894.
Ćuvres
- Meu Ălbum (histoires courtes â 1887)
- Hospede (roman â 1887)
- Lar (roman â 1888)
- A Pandilha (histoires courtes â 1883)
- O Esqueleto (roman Ă©crit en partenariat avec Olavo Bilac â 1890)
- Pelo DivĂłrcio ! (brochure â 1894)