Accueil🇫🇷Chercher

Parc Jeanne Jugan

Le parc Jeanne Jugan est un parc lyonnais d'une surface de 8 850 m2, situĂ© dans le 3e arrondissement de Lyon, rue Maurice Flandin. Il porte le nom de Jeanne Jugan, fondatrice de la congrĂ©gation religieuse des Petites SĹ“urs des Pauvres. Il est encore parfois appelĂ© jardin des Petites SĹ“urs.

Parc Jeanne Jugan
Image illustrative de l’article Parc Jeanne Jugan
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Lyon
Quartier (3e arr.)
Superficie 8 850 m2[1]
Caractéristiques
Type jardin public
Localisation
CoordonnĂ©es 45° 45′ 35″ nord, 4° 51′ 49″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Parc Jeanne Jugan

Présentation

Parc Jeanne Jugan

Le parc Jeanne Jugan faisait partie du couvent des Petites Sœurs des Pauvres qui ont fait donation d'une partie de leur ancien jardin à la ville de Lyon pour créer un espace public ainsi nommé en mémoire de la fondatrice de leur congrégation[2].

Situé à côté de la gare de la Part-Dieu, ce jardin abrite côté rue Pompidou un petit jardin botanique[3]. Sur la grande pelouse, deux robiniers sont plantés de longue date et côtoient des tilleuls plus jeunes qui ont été plantés lors de la réorganisation du jardin en 1992. Du côté de l'avenue Georges Pompidou, un mur végétal composé de bambous et de peupliers d'Italie qui longeaient l'ancien lit de la Rize[4] protège le parc des bruits de la ville et notamment des bruits de la gare[5].

On trouve dans ce jardin des jeux pour enfants et une structure en corde à escalader[3], livrés en 2016 pour un coût de 80 000 €[6].

Histoire

Couvent de Capucins rue Corne-de-Cerf.

Les Petites Sœurs des Pauvres sont installées sur ce site depuis 1853. À cette date, elles font l’acquisition d'un couvent de Capucins, qui occupait alors une surface de plus de 4 hectares. L'entrée se trouvait rue Corne-de-Cerf renommée aujourd'hui rue Maurice Flandin[7]. Ce couvent devenu vétuste et inadapté est démoli en 1984 pour être remplacé par la résidence « Ma Maison » de Lyon Villette[8]. À cette occasion, une partie des terrains est vendue pour construire la CRAM et le jardin des Petites Sœurs devient jardin public en 1982[2]. Plus tard, dans les années 1990, une autre partie des terrains est vendue pour construire l'immeuble « Danica »[9].

Entre 2016 et 2021, et du fait de sa proximité avec le pôle de transports de la Part-Dieu, le parc est régulièrement utilisé comme lieu d'hébergement par des personnes sans-abri[10] - [11] - [12] ou pour l'accueil momentané de migrants[13]. Dans le premier cas, en 2017, des tensions avec certains riverains ont suivi[12], ainsi qu'une fermeture temporaire du parc[14].

Notes et références

  1. « Parcs et Jardins de la Métropole de Lyon », sur data.grandlyon.com (consulté le ).
  2. « Le parc Jeanne Jugan, un havre de fraîcheur à deux pas de la Part-Dieu », sur www.lyonembellissement.com, (consulté le )
  3. « parc Jeanne Jugan », sur www.lyon-france.com (consulté le )
  4. Christian Salisson, « La Rize : de la réalité au mythe », Le Progrès,‎ , p. 12
  5. Eberhard, p. 60.
  6. « Square Jeanne-Jugan : un espace jeux à 80 000€ », sur www.leprogres.fr, (consulté le )
  7. Pierre Schmidt, « Les Petites sœurs des pauvres fêtent leurs 150 ans de service à Lyon », La Croix,‎ (lire en ligne)
  8. « Lyon Villette – Histoire », sur petitessoeursdespauvres.org (consulté le )
  9. « Parc Jugan », sur ruesdelyon.net (consulté le )
  10. « Les migrants du square Jugan », sur www.leprogres.fr, (consulté le )
  11. « Une quarantaine de SDF transférés du square Jugan à celui du Sacré-Cœur », sur www.leprogres.fr, (consulté le )
  12. M.C.P., « Lyon 3e: le square Jeanne-Jugan squatté par des sans-papiers venus de l’Est dérange », sur www.leprogres.fr, (consulté le )
  13. Oriane Mollaret, « A Lyon, l'accueil chaotique des migrants afghans arrivés de Briançon », sur Rue89Lyon, (consulté le )
  14. « L’ouverture des parcs Jeanne-Jugan et Sacré-Cœur demandée au maire », sur www.leprogres.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Pierrick Eberhard, Guide de Lyon et ses parcs et jardins, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 128 p. (ISBN 978-2841473410), p. 60

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.