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Parc Jean-Rameau

Le parc Jean-Rameau se situe à Mont-de-Marsan[n 1], dans le département français des Landes. Il porte le nom du poète et romancier Jean Rameau, natif du département.

Parc Jean-Rameau
Image illustrative de l’article Parc Jean-Rameau
Kiosque du parc Jean-Rameau.
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Mont-de-Marsan
Altitude 45 m
Superficie 6 ha
Cours d'eau Douze
Histoire
Création 1813
Caractéristiques
Type Jardin public
Essences 80
Lieux d'intérêts Jardin japonais
Jardin de fougères
Jardin d'hortensias
Localisation
CoordonnĂ©es 43° 53′ 42″ nord, 0° 30′ 00″ ouest

Présentation

Inscrit dans une boucle de la Douze sur la rive droite, le parc Jean-Rameau s'étend sur 6 hectares. On y recense plus de 80 essences dont toutes les variétés de hêtres, un jardin japonais, un jardin de fougères et un jardin d'hortensias. On peut y admirer toutes les variétés de hêtres mais aussi une allée centrale plantée de tilleuls, un kiosque à musique en fonte datant de 1907, un théâtre de verdure, une sculpture de Julien Lorieux (La Chute des Feuilles) et une autre plus contemporaine de Roland Cognet (Paysage et Loup), un espace jeux pour enfants ainsi qu'un jardin japonais créé à l'occasion de l'Année du Japon en 1987.

  • Situation du parc Jean Rameau
    Situation du parc Jean Rameau

Historique

Il est créé en 1813[1] sur ce qui est alors la commune de Nonères en tant que Pépinière départementale. Son but premier est expérimental : tester de nouvelles essences à planter, notamment le pin maritime, pour assécher les marais landais et fixer les dunes du littoral. Il devient vite un lieu de promenade à la mode.

Une magnanerie est aménagée en 1840, permettant la culture de mûriers et l'élevage de vers à soie. Elle subit un incendie en 1844. Restaurée, elle est finalement démolie faute de rendements suffisants et laisse place en 1877 à l'actuelle chapelle du lycée Victor-Duruy.

Une passerelle en fer est édifiée en 1844 pour relier la préfecture des Landes, située sur la rive gauche de la Douze, à ses jardins qui étaient de l'autre côté, dans le parc de la Pépinière départementale. Les culées en maçonnerie de la passerelle proviennent des pierres de l'ancien pont de la May de Diu[n 2], retrouvés dans le lit de la Douze. Une aquarelle de Charles Despiau illustre cette passerelle et se trouve exposée au Centre Pompidou de Paris à la suite du legs de la famille en 1960.

En 1866 est inauguré le lycée Victor-Duruy, bâti juste en bordure du parc. En 1891 Un kiosque à musique en bois est construit dans le centre du parc pour les concerts de l'harmonie municipale ainsi que ceux du 34e RI, résidant à la caserne Bosquet. le président de la République Sadi Carnot inaugure en personne cet écrin musical[2].

En 1895, la ville rachète la Pépinière départementale au Conseil général des Landes et le réaménage en jardin public. Le kiosque à musique en bois est réaménagé en fonte en 1907.

Le parc est rebaptisé parc Jean-Rameau le [3] en hommage au poète du pays, qui écrira ces vers :

« Chêne altier, sapin bleu, platane séculaire,
Vous ĂŞtes tous Ă  moi. Je suis le titulaire.
Ces fleurs, ces nids, ces bancs, c'est le parc Jean-Rameau. »

L'Auberge Landaise, est construite dans un style local (charpentes et menuiseries en pin maritime) dans le parc à l'occasion de la Foire Expo de 1937. Plusieurs extensions de l'édifice se font en 1938, 1964 et 1978. Elle est réhabilitée et transformée en 2019.

Ĺ’uvres

Des sculptures sont exposées de manière permanente dans le parc depuis le début du XXe siècle. C'est notamment le cas de l'œuvre intitulée « Buste en bronze de V. Duruy », de Hubert Ponscarme, spoliée et vraisemblablement fondu par les allemands durant la seconde guerre mondiale. La maquette de la Statue équestre du Maréchal Foch (place du Trocadéro) est visible dans le parc.

  • Le jardin japonais, amĂ©nagĂ© en 1997
    Le jardin japonais, aménagé en 1997
  • La Douze bordant le parc.
    La Douze bordant le parc.

Notes et références

Notes

  1. Sur la place Francis-Planté.
  2. Le Pont de la May de Diu (en gascon : mère de Dieu) est le pont le plus ancien de la ville. Soumis à péage au Moyen Age, il était une entrée vers la ville mais vite dépassé, il tombe en ruine au XVIIe siècle. Il reste une pile visible au Parc Jean Rameau.

Références

  1. Mairie de Mont-de-Marsan, Service Communication, Pascal Larrazet.
  2. MĂ©moire en images, Mont-de-Marsan, Ă©ditions Alan Sutton.
  3. Panneau de présentation du parc Jean-Rameau.

Voir aussi

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