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Parasalenia gratiosa

Description

C'est un oursin régulier, de forme arrondie, avec la bouche (péristome) située au centre de la face inférieure (« orale ») et l'anus (périprocte) au sommet opposé (apex), légèrement excentrique. Le test (coquille) est légèrement ovoïde et de taille moyenne ; il est généralement noir ou brun-rouge. Les radioles (piquants) sont coniques, relativement longues et pointues, de section ronde, mesurant généralement la même taille que le diamètre du test. Leur couleur est variable, généralement noire mais pouvant aller du beige au noir en passant par diverses teintes de vert, de rose ou de marron ; elles sont parfois plus ou moins annelées. Leur base est entourée d'un cercle blanc caractéristique très visible, et la pointe est aussi souvent blanche. La face orale est assez plane, avec un péristome très large (mesurant la moitié du diamètre du test). Les quatre types de pédicellaires sont observables (au microscope) sur cet oursin[1].

Il peut ĂŞtre confondu avec l'« oursin perforant Â» Echinometra mathaei, qui est gĂ©nĂ©ralement plus gros et moins aplati, n'a pas le large appareil apical nu des Parasalenia, a des piquants plus courts et plus fins par rapport au test, est gĂ©nĂ©ralement plus colorĂ© et n'a jamais les pointes annelĂ©es ; par ailleurs ce dernier vit dans des trous qu'il creuse dans la roche, ce qui n'est pas le cas de P. gratiosa. Enfin, E. mathaei est beaucoup plus courant dans l'indo-pacifique.


Écologie et comportement

Avec son appareil masticateur situĂ© sur la face infĂ©rieure (appelĂ© « lanterne d'Aristote Â»), cet oursin broute ce qu'il trouve sur le substrat avec un rĂ©gime relativement omnivore : principalement des algues, mais aussi des polypes de corail, des Ă©ponges, dĂ©bris, charognes, animaux sessiles...

Sa reproduction est sexuée et gonochorique.

RĂ©partition et habitat

Cet oursin se rencontre entre 3 et 12 mètres de profondeur dans les Ă©cosystèmes coralliens de l'Indo-Pacifique, notamment en Nouvelle-CalĂ©donie[1] - [2].

Liens externes

Bibliographie

  • Clark, A.M. and F.W.E. Rowe. (1971). Monograph of Shallow-water Indo-West Pacific Echinoderms. Trustees of the British Museum (Natural History): London. x + 238 p. + 30 pls.
  • Alain Guille, Pierre Laboute et Jean-Louis Menou, Guide des Ă©toiles de mer, oursins et autres Ă©chinodermes du lagon de Nouvelle-CalĂ©donie, ORSTOM, , 244 p. (lire en ligne).

Notes et références

  1. Alain Guille, Pierre Laboute et Jean-Louis Menou, Guide des étoiles de mer, oursins et autres échinodermes du lagon de Nouvelle-Calédonie, ORSTOM, , 244 p. (lire en ligne).
  2. World Register of Marine Species, consulté le 28 décembre 2013
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