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Parabole du grand souper

Le Grand souper est une parabole de l'Évangile selon Luc. Jésus veut à travers ses propos inciter à croire et à se réjouir de l'existence de Dieu. Cette parabole est proche dans la forme et le fond de celle des Noces.

Jan Luyken: l'invitation, Bible Bowyer.

Texte

Évangile selon Luc, chapitre 14, versets 15 à 24 :

« Un de ceux qui Ă©taient Ă  table, après avoir entendu ces paroles, dit Ă  JĂ©sus : Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu ! Et JĂ©sus lui rĂ©pondit : Un homme donna un grand souper, et il invita beaucoup de gens. Ă€ l'heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviĂ©s : Venez, car tout est dĂ©jĂ  prĂŞt. Mais unanimement, ils se mirent Ă  s'excuser. Le premier lui dit : J'ai achetĂ© un champ, et je suis obligĂ© d'aller le voir ; excuse-moi, je te prie. Un autre dit : J'ai achetĂ© cinq paires de bĹ“ufs, et je vais les essayer ; excuse-moi, je te prie. Un autre dit : Je viens de me marier, et c'est pourquoi je ne puis aller. Le serviteur, de retour, rapporta ces choses Ă  son maĂ®tre. Alors le maĂ®tre de la maison irritĂ© dit Ă  son serviteur: Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiĂ©s, les aveugles et les boiteux. Le serviteur dit : MaĂ®tre, ce que tu as ordonnĂ© a Ă©tĂ© fait, et il y a encore de la place. Et le maĂ®tre dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d'entrer, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient Ă©tĂ© invitĂ©s ne goĂ»tera de mon souper. Â»

D'après la Bible traduite par Louis Segond.

Interprétation

Le souverain pontife GrĂ©goire le Grand a nommĂ© son homĂ©lie 36 : « les invitĂ©s qui se dĂ©robent Â». C'est ce passage renommĂ© de l’Évangile selon Luc qui est commentĂ©. Le Pape explique que ce repas est celui de la fin des temps. Peu y viennent car malheureusement ils prĂ©fèrent les nourritures terrestres aux cĂ©lestes. Saint-GrĂ©goire exhorte Ă  ne pas dĂ©daigner les appels de Dieu, et Ă  mettre au premier plan les volontĂ©s divines plutĂ´t que les dĂ©sirs matĂ©riels. Il faut croire en Dieu et ne pas refuser ses prĂ©ceptes[1].

Références

  1. Homélies sur les Évangiles de Saint-Grégoire le Grand aux Éditions Saint-Madeleine, Homélie 36, pages 481 et suivantes

Voir aussi

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