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Pacte de non-agression germano-estonien

Le Pacte de non-agression germano-estonien fut signé à Berlin le , par les ministres des Affaires étrangères estonien et allemand Karl Selter et Joachim von Ribbentrop. Le Pacte de non-agression germano-letton fut également signé le même jour. Les ratifications du Pacte germano-estonien furent échangées à Berlin le et le Pacte entra en vigueur le même jour. Il fut enregistré dans le recueil des traités de la Société des Nations le [1]. Le Pacte avait été conclu pour une période de dix ans.

Signature des pactes de non-agression germano-estonien et germano-letton. Assis, de gauche à droite : Vilhelms Munters, ministre des Affaires étrangères letton, Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères allemand et Karl Selter, ministre des Affaires étrangères estonien.

Les pactes étaient destinées à empêcher les puissances occidentales ou l’Union soviétique de gagner de l'influence dans les pays baltes et ainsi encercler l'Allemagne[2] (le pacte de non agression avec la Lituanie fut conclu en mars après l’ultimatum allemand à la Lituanie à propos la région de Klaipéda). Ces états étaient de fournir une barrière contre toute intervention soviétique dans la prochaine guerre germano-polonaise[2].

L'Allemagne nazie offrit de signer des pactes de non-agression avec l’Estonie, la Lettonie, la Finlande, le Danemark, la Norvège et la Suède le [3]. La Suède, la Norvège et la Finlande rejetèrent la proposition. Les premiers projets furent préparés durant la première semaine de mai, mais la signature des traités fut retardée à deux reprises en raison de demandes de clarifications de la Lettonie[3].

Références

  1. League of Nations Treaty Series, vol. 198, p. 50-53.
  2. (en) R. J. Crampton, Eastern Europe in the Twentieth Century and After, London/New york, Routledge, , 526 p. (ISBN 0-415-16422-2, lire en ligne), p. 105.
  3. John Hiden et Thomas Lane, The Baltic and the Outbreak of the Second World War, Cambridge University Press, , 192 p. (ISBN 0-521-53120-9, lire en ligne), p. 60.

Liens externes

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