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PĂ©niches Ric's Art Boat & Ric's River Boat

Ric’s Art Boat et Ric’s River Boat sont deux péniches dans la Ville de Bruxelles, amarrées en face de Tour et Taxis dans le port de Bruxelles, qui soutiennent des activités artistiques et événementielles, ainsi que des initiatives d’intégration sociale et des projets culturels.

L'histoire

RIC, Recreative International Center, a été créé en 1973 par l’artiste et professeur Erik Pevernagie, avec ses collègues et étudiants, dans la suite et l’esprit des événements de mai 1968.

Ric's Art Boat et Ric's River Boat

La sociĂ©tĂ© Ă©tant jugĂ©e sclĂ©rosĂ©e, il Ă©tait nĂ©cessaire d’en dĂ©poussiĂ©rer les structures. L’idĂ©e Ă©tait notamment de mettre enfin l’« imagination au pouvoir », selon l’un des slogans de mai 1968. Pevernagie prĂ©conisait que dans la gestion du temps (divisĂ© en huit heures de travail, huit de heures de sommeil et huit heures de loisirs) une attention particulière soit portĂ©e Ă  la partie rĂ©crĂ©ative. C’est dans cette perspective et afin de rĂ©pondre Ă  cette demande pressante de loisirs crĂ©atifs et de contacts internationaux que deux centres flottants d’animation sociale et culturelle ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s : le Ric’s Art Boat et le Ric’s River Boat. Depuis, les pĂ©niches ont Ă©tĂ© un centre de rencontres pour artistes internationaux (Atom Egoyan[1], Claude Lelouch[2], BenoĂ®t Lamy, Jan Verheyen, Nicolas Vial[3], illustrateur du Monde, Axelle Red, the Kooks[4], Tom Barman, Karen Cheryl[5], Hugo Claus.) Elles sont apprĂ©ciĂ©es pour leur « originalitĂ© et leur professionnalisme » (Le Guide des connaisseurs[6]) et considĂ©rĂ©es comme « une bouffĂ©e d'Ă©vasion et d'insolite » (Petit FutĂ©) [7]

Cinéaste Atom Egoyan au Ric's Art Boat

Trame de fond des bateaux

Ric's River Boat et la Marine royale néerlandaise

Ric's River Boat est un navire construit par Boele & Zn, Slikkerveer (Pays-Bas) en 1900 comme remorqueur Ă  vapeur "Express" pour Rijnschroefsleepboot Express NV (A. van Dort) Ă  Rotterdam . Il a une longueur de 42 mètres , une largeur de 7,50 mètres et un tonnage de 387 tonnes. En 1916, le navire est vendu Ă  Transport Maatschappij NV Ă  Rotterdam sous le nom de "Mimir". Après la guerre la Marine royale nĂ©erlandaise reprend le navire Ă  Amsterdam de l'autoritĂ© exercĂ©e par les troupes terrestres en 1946. Il devient le navire d'accueil Leeuw (HW 11), pour le logement de la Marine. Il est renumĂ©rotĂ© en 1955 Ă  (A 889). En 1948-1949 il est agencĂ© comme logis de "Marva" (Section fĂ©minine de la Marine). De 1961-1975 , il devient une institution sociale pour soins de la jeunesse Ă  Dordrecht et a est nommĂ© Hollands Glorie. Il remplace le navire du mĂŞme nom, l'ancien bateau-phare Haaksgronden, qui avait Ă©tĂ© en usage depuis le . En 1978, il est transfĂ©rĂ© Ă  RIC, Recreative International Centre, organisation Ă  but non lucratif, sous le nom de Ric's River Boat (BR 37714 B) et amarrĂ© dans le bassin BĂ©co du port de Bruxelles, au centre de la ville.

Ric's Art Boat et l'invasion allemande

Ric's Art Boat (BR 37743 B) est une péniche , construite à Termonde (Belgique) en 1936 et a été baptisé Sélénium. Elle a une longueur de 38 mètres et un tonnage de 370 tonnes. Le bateau a échappé à la confiscation par les nazis, qui s’appropriaient des péniches pour l’invasion de l’Angleterre. Mais, à la longue, cette idée a été abandonnée, puisque les Anglais aspergeaient systématiquement la surface de la mer avec du fioul. Comme résultat, le tout flambait à l’approche des péniches confisquées par les Allemands.

Critiques

  • « L’art s’affiche au Ric’s Art Boat. Une galerie ouverte au fil de l’eau et des quais de Bruxelles. Depuis quelques annĂ©es deux bateaux amarrĂ©s au Quai des pĂ©niches, tout près de la place Sainctelette, multiplient les Ă©vĂ©nements culturels et festifs. » (Le Soir[8])
  • « Le prĂ©sident des Ric’s Boats constate que les Ă©trangers s’établissent en Belgique et qu’ils regardent les « indigènes Â» comme des poissons dans un aquarium. Ils sont mĂŞme souvent Ă©tonnĂ©s du comportement incomprĂ©hensible de ces « tribus locales Â». D’autre part, le flux des Ă©trangers est acceptĂ© par certains indigènes avec rĂ©ticence. Ces derniers sont surpris de ces nouveaux visages qui « dĂ©corent Â» ou « souillent Â» leur milieu et n’aiment pas le comportement de ces intrus. J« â€™ai donc notĂ© cette rĂ©pulsion double et j’ai pensĂ© qu’il fallait la combattre. Ce qui manque, c’est un contact humain, direct, informel, sans prĂ©jugĂ©s. Â» » (La Dernière Heure[9])

Notes et références

  1. 15 mars 2003
  2. 29 mars 2003
  3. Été 2005
  4. août 2006
  5. 4 juillet 1976, émission en direct de la RTB radio télévision belge
  6. Le Guide des connaisseurs, janvier 1991, no 144, p. 3
  7. Rubrique « Discothèques et dancings », in Petit Futé et Rubrique « Salles de réceptions », in Petit Futé
  8. Le Soir; 31 octobre 1996.
  9. La Dernière Heure, 15 mars 1974

Voir aussi

Bibliographie

  • Dictionnaire d'histoire de Bruxelles, Proposon, Bruxelles, 2013, p.664
  • Le Guide des connaisseurs, janvier 1991, no 144, p. 3
  • Neem nou Brussel, Reisgids, Hans De Bruijn en Gerrit Six, Arbeiderspers/A.W. Bruna, Utrecht,1986
  • DĂ©co IdĂ©es, avril 2009, n° 156
  • Being Urban ,Pour l'art dans la ville,ISELP - CFC Editions, Pauline de La Boulaye & Adrien Grimmereau, p. 49

Articles connexes

Liens externes

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