Ouïgoun
Ouïgoun (Уйгун), pseudonyme de Rakhmatoulla Atakouziev, né le à Merke et mort le , est un poète, écrivain, dramaturge, traducteur et homme politique ouzbek et soviétique.
Naissance | |
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Décès |
(à 84 ans) Tachkent |
Nom de naissance |
Rahmatulla Otaqo‘zi |
Pseudonyme |
Uygun |
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Biographie
Il naît en 1905 dans le village de Merke dans le Turkestan russe[1]. Il commence à être publié dans les journaux locaux en 1925, année où il termine l'école normale d'instituteurs de Tachkent et devient instituteur et commence à aimer le théâtre ; puis il reprend ses études en 1927[2] à l'académie pédagogique [3] de Samarcande qu'il termine en 1930 et devient enseignant de lettres. Il enseigne la littérature ouzbèke dans des écoles professionnelles agricoles[2]. Plus tard, il travaillera dans différentes universités de la République socialiste soviétique d'Ouzbékistan. Son premier recueil de poésie paraît en 1929 ; il est intitulé La Joie du printemps. Pendant la Grande Guerre patriotique, il défend l'esprit patriotique soviétique en publiant des poèmes reflétant la colère et la haine envers l'ennemi et l'espoir en la victoire[4]. Ouïgoun est l'auteur aussi de nombreuses pièces de théâtre en vers, essais, critiques littéraires et carnets de voyage. Certains de ses poèmes ont été traduits en russe par Viktor Goussev. Il fut également député du Soviet suprême de la République socialiste soviétique d'Ouzbékistan, président de l'union des écrivains d'Ouzbékistan (de 1950 à 1954) et rédacteur du journal Chark Youldouzi et du journal Mouchtoum. Il était également membre-correspondant de l'Académie des sciences d'Ouzbékistan[4] et a traduit Tolstoï, Tchekhov et d'autres grands auteurs russes en ouzbek.
Œuvres choisies
- «Asrlar» (Le Siècle) 1967 (pièce en vers; traduite en russe en 1968), à propos de la construction du barrage hydroélectrique de Farkhad, sur le Syr-Daria près de Khodjent.
- «Abou Raïkhan Berouni» (pièce de théâtre en vers sur l'encyclopédiste et écrivain Al-Birouni).
- «Motyliok» (pièce de théâtre en vers)
- La Colère de Nazyr (poème)
- Le Brigadier Karim (poème)
- La Mère (pièce de théâtre)
- La Chanson de la vie (pièce de théâtre)
- Alicher Navoï (pièce de théâtre)
Hommages et distinctions
- Héros du travail socialiste ()[5]
- 3 ordres de Lénine (, et )
- Ordre de la Révolution d'Octobre ()
- 2 ordres du Drapeau rouge du Travail (; )
- Ordre de l'Amitié des peuples ()
- 2 ordres de l'Insigne d'honneur (; )
- Diverses médailles et 4 autres ordres[6].
- Poète du peuple de la République socialiste soviétique d'Ouzbékistan (1965)[5]
Notes et références
- (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Уйгун » (voir la liste des auteurs).
- Dans le territoire actuel du Kazakhstan.
- (ru) « Souvenirs d'Izzat Soultanov à propos d'Ouïgoun », sur uygun.uz.
- Cela équivaut à une école normale.
- (ru) « Site consacré à Ouïgoun », sur uygun.uz.
- (ru) Dictionnaire encyclopédique, Moscou, Grande encyclopédie russe, 2011.
- (ru) Grande Encyclopédie soviétique, 3e édition, 1969-1978