Otto Schoch
Otto Dagobert Schoch, né le à Herisau (originaire du même lieu) et mort le dans la même ville, est un avocat et personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD).
Otto Schoch | |
Fonctions | |
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Conseiller aux États | |
– | |
LĂ©gislature | 42e Ă 45e |
Groupe politique | radical (R) |
Commission | CPE, CAJ, CSSS |
Président du Conseil des États | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Herisau |
Date de décès | (à 78 ans) |
Lieu de décès | Herisau |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PRD |
Diplômé de | Université de Zurich |
Profession | Avocat |
Il est député du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures au Conseil des États de à et président dudit conseil en 1995-1996.
Biographie
Otto Schoch est le fils de Dagobert Otto Schoch, avocat, et de Susanna Luise Seeger. Il étudie le droit à l'Université de Zurich et obtient son doctorat en droit en 1959. En 1970, il est cofondateur et associé du cabinet d'avocats Schoch, Auer & Partner à Saint-Gall[1].
Il est membre de la société étudiante Zofingue et a le grade de major dans l'armée[1].
Parcours politique
En 1969, Otto Schoch est élu pour la première fois au Grand Conseil du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, où il siège jusqu'en 1978. De 1983 à 1997, il représente son canton au Conseil des États, la chambre haute de l'Assemblée fédérale suisse. Il préside ce conseil de 1995 à 1996. Il préside également la Commission de la politique de sécurité (CPE) et s'engage pour la révision de la loi sur l'assurance maladie rendant cette assurance obligatoire[1] - [2]. En 1990, il préside une commission parlementaire qui propose une série de réformes de l'armée à la suite de la votation sur l'Initiative populaire « pour une Suisse sans armée et pour une politique globale de paix » qui a obtenu plus d'un tiers d'approbation en novembre 1989. Les conclusions de ce rapport, couramment nommé « rapport Schoch », seront largement intégrées dans la réforme Armée 95 par le conseiller fédéral Kaspar Villiger[3].
Dans l'ensemble, il est considéré comme un membre de l'aile réformatrice du parti radical et qualifié de bourgeois progressiste[2].
Autres mandats
De 1998 à 2005, il est médiateur de la Schweizer Radio und Fernsehen. De 1998 à 2008, il préside le conseil de la Fondation de l'ombudsman des banques suisses. De 1999 à 2004, il préside la Fondation humanitaire de la Croix-Rouge suisse[1].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Otto Schoch » (voir la liste des auteurs).
- Thomas Fuchs (trad. Elena Vuille-Mondada), « Otto Schoch » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- José Bessard, « Otto Schoch, grand réformateur et premier de cordée », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 11 (lire en ligne)
- M. Z., « Schoch comme détonateur », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 11 (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :