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Otto Rubensohn

Otto Rubensohn, né à Cassel, province de Hesse-Nassau, et mort le à Höchenschwand, Allemagne), est un archéologue et historien allemand.

Otto Rubensohn
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Université Humboldt de Berlin (à partir de )
Université de Strasbourg (d) (doctorat) (jusqu'en )
Activités
Parentèle
Max Rubensohn (d) (cousin germain)
Autres informations
A travaillé pour
Prinz-Heinrichs-Gymnasium (d) (-)
Lycée royal Guillaume de Berlin (-)
Luisengymnasium Berlin (d) (-)
Musée Roemer et Pelizaeus (-)
Cartel des papyrus (d) (-)
Lessing-Gymnasium (d) (-)
Hermann-von-Helmholtz-Gymnasium (d) (-)
Deutsches Heer (-)
Membre de
Maître
Distinction
Vue de la sépulture.

Biographie

La formation d'Otto Rubensohn est celle d'un philologue classique, qu'il complète à l’Université de Berlin par des études en archéologie et en histoire de l’art[1]. En 1888, à la Kaiser-Wilhelms-Universität de Strasbourg, il soutient une thèse de doctorat en 1892, préparée sous la direction d’Adolf Michaelis : Die Mysterienheiligtümer in Eleusis und Samothrake. Il enseigne alors, dans le secondaire, le latin, le grec, l’histoire et l’allemand.

En 1897 il est engagé, comme archéologue, auprès de l’Institut archéologique allemand d’Athènes, sous la direction de Wilhelm Dörpfeld (1853-1940). Il fouille à l’Acropole d’Athènes, à Éleusis et à Kephissia, puis de 1898 à 1899 à Paros. En 1901, il est en Égypte fait des fouilles dans le Fayoum (1902), à el-Achmounein (1903-1906), à Abousir el-Méleq (1902-1905) et enfin à Éléphantine (1906-1907).

Il achète des papyrus et peut ainsi publié en 1907 le plus ancien contrat de mariage connu dans le monde grec et hellénistique[2]. Il découvre sur le site du Kastro à Paroikia de Paros des céramiques (le catalogue contient 188 références)[3]. De 1909 à 1915, il est le directeur de la Pelizaeus-Sammlung qui venait d’être fondée (1907) au sein du Musée Roemer d’Hildesheim ; il obtient le le titre de professeur.

Il épouse en 1909 Frieda Oppler et de leur union naît, en 1914, une fille, Käte. Après sa retraite, en 1932 il publie les résultats de ses travaux archéologiques antérieurs. Mais, après le pogrom des 9 et 10 novembre 1938, il émigre en , grâce à sa fille Käte, en Suisse et s’installe à Bâle.

Publications

  • Die MysterienheiligtĂĽmer in Eleusis und Samothrake, Berlin, 1892, ed. R. Gaertner, 240 p.
  • Elephantine-papyri (co-auteur Wilhelm Schubart et Wilhelm Spiegelberg) Berlin, 1907, 92 p.
  • Delion von Paros, 1962, Wiesbaden : F. Steiner , 196, deutsches archäologisches Institut, 188 p.

Bibliographie

  • Karl Schefold (de): Otto Rubensohn zum Gedächtnis. In: Antike Kunst (de) 8, 1965, S. 104.
  • Rudolf E. Heymann: Erinnerungen an Otto Rubensohn. In: Antike Kunst 22, 1979, S. 110.
  • Karl Schefold: Otto Rubensohn. In: Reinhard Lullies, Wolfgang Schiering (Hrsg.): Archäologenbildnisse (de). Porträts und Kurzbiographien von Klassischen Archäologen deutscher Sprache. Zabern, Mainz 1988, S. 166–167.

Notes et références

  1. Comptes rendus bibliographiques », Revue archĂ©ologique, 2018/1 (n° 65), p. 173-232. DOI : 10.3917/arch.181.0173. URL : https://www.cairn.info/revue-archeologique-2018-1.htm-page-173.htm
  2. Legras, Bernard. « Chapitre 5 - Le mariage : la diversité des contrats », , Hommes et femmes d’Égypte (IVe siècle av. n. è. - IVe siècle de n. è.). Droit, histoire et anthropologie, sous la direction de Legras Bernard. Armand Colin, 2010, pp. 143-172
  3. Laffineur Robert. John C. Overbeck, The Bronze Age Pottery from the Kastro at Paros. In: L'antiquité classique, Tome 61, 1992. pp. 656-657. www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1992_num_61_1_1155_t1_0656_0000_2

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