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Oswald GrĂĽbel

Oswald J. Grübel, né le en Allemagne, est un manager financier. Il a été à la direction de la banque suisse UBS dont il a démissionné le .

Oswald GrĂĽbel
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Biographie

Orphelin de guerre, Oswald Grübel fuit l'Allemagne de l'Est à l'âge de 10 ans. Il grandit avec ses grands-parents à Thuringe[1].

Il déménage à Francfort pour effectuer à l'âge de 17 ans une formation à la Deutsche Bank en 1961[2]. En 1970, il entre dans White Weld Securities une filiale londonienne du Crédit suisse, puis gravit les échelons dans la banque pour rejoindre en 1991 son comité exécutif comme responsable des marchés financiers. En 1997, il accède à la tête du négoce global de CSFB et en 1998, il prend la direction de la division « banque privée » puis du Credit Suisse Financial Services. En 2001, à la suite d'un désaccord avec son patron (Lukas Mühlemann), il quitte le Crédit suisse. Il est rappelé par cette banque en 2002 et en 2003, il est co-CEO puis en 2004 CEO du Crédit Suisse, poste qu'il quitte en 2007, cédant sa place à l'Américain Brady Dougan. Durant son mandat, il introduit la banque dans le sponsoring de courses automobile de formule 1, et se défait de la filiale de bancassurance Winterthur[2].

En février 2009, UBS l'appelle à sa direction en remplacement de Marcel Rohner[3].À ce poste, il remet les comptes du géant bancaire dans le vert mais supprime des milliers de postes[4] (près de 9.000[2]). L'État suisse sort du capital de la banque[1]. À la suite de l'affaire concernant les opérations de négoce non autorisées avec une perte de 2.3 milliards de dollars (2.1 milliards de francs suisse), il démissionne le [5] - [4].

Après son départ d'UBS, il devient éditorialiste pour le quotidien suisse Aargauer Zeitung[1].

Vie privée

Oswald Grübel est dans une relation avec Renate Häusler. Il a une fille[1].

Références

  1. (de) Patrik Müller, « Das grosse Interview - Banker Oswald Grübel: «Trump ist unausstehlich. Aber er macht alles richtig» », sur Aargauer Zeitung (consulté le )
  2. (en) Haig Simonian, « Man in the News: Oswald Grübel », sur www.ft.com, (consulté le )
  3. Le Temps du 26 février 2009
  4. (en-US) Julia Werdigier et Jack Ewing, « Rogue Trading Leads UBS Chief to Resign », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  5. Tribune de Genève, le 24 septembre 2011

Voir aussi

Liens externes

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