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Orphelinat des Arts

L’Orphelinat des Arts fut fondé par l’actrice Marie Laurent en 1880, dans le but de créer une maison d'éducation pour les enfants d'artistes dramatiques, peintres, sculpteurs, architectes, graveurs, musiciens, journalistes et gens de lettres, orphelins pour la plupart, sans distinction de religion, depuis l'âge de 4 ans à 18 ans accomplis[2]. Il fut reconnu d'utilité publique en 1882.

L'Orphelinat des Arts à Courbevoie, dans les années 1920.
Buste de Marie Laurent (1901) par Jules Dalou, Orphelinat des Arts, Courbevoie[1].

Le fonctionnement de cet orphelinat reposait sur les dons et les legs et sur le bénévolat des professeurs, institutrices et médecins.

Le premier bâtiment fut inauguré en à Paris, 69 rue de Vanves, actuelle rue Raymond Losserand[3]. Bientôt trop petit, l'orphelinat se déplace en 1888 à Courbevoie, au 14 rue de la Montagne.

La postérité

L'Ă©tablissement existe toujours au mĂŞme endroit sous le nom de l'association « Les Enfants des Arts Â». Outre des enfants d'artistes, il a pour vocation d'accueillir des Ă©tudiants en art, français ou Ă©trangers, Ă  la recherche d'une rĂ©sidence durant leurs Ă©tudes artistiques dans la rĂ©gion parisienne.

Liste des donateurs

Notes et références

  1. Henriette Caillaux, Aimé-Jules Dalou, L'homme - L'œuvre, Paris, Delagrave, 1935, p. 149.
  2. L'Orphelinat des arts fĂŞte ses quatre-vingts ans
  3. « L'Année artistique 1880-1881 », sur https://gallica.bnf.fr/ (consulté le )
  4. MICHEL ROBIDA, « MA VIEILLE AMIE HORTENSE SCHNEIDER », Hommes et mondes, vol. 13, no 50,‎ , p. 63–68 (ISSN 0994-5873, lire en ligne, consulté le )
  5. Christophe Grandemange, Henry Gréville, La romancière au grand cœur, éditions La Gare des Mots, , 180 p.

Bibliographie

  • Orphelinat des Arts. Desgrange-Intime. Biographie Henri Desgrange, Jacques Lablaine, , p. 446-449

Liens externes

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