Organisation militaire belge de résistance
L’Organisation Militaire Belge de Résistance ou OMBR[1] était l'un des mouvements de la résistance intérieure belge face à l'occupant nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Fondée en 1940, elle n'adoptera l'acronyme O.M.B.R. qu'en [2]. L'OMBR restera, la guerre durant, une faction relativement petite compte tenu de son effectifs de 3112 hommes et femmes[3]. L'acronyme du groupe fut délibérément choisi en raison de son homophonie avec le terme « ombre ». Leur devise était : « Mieux vaut mourir que trahir ». L'adresse clandestine du secrétariat de la OMBR était 52 Rue Philippe-de-Champagne à Bruxelles.
Organisation Militaire Belge de RĂ©sistance | |
Écusson de l'O.M.B.R. | |
Création | 1940 |
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Pays | Belgique |
Type | Réseau de résistance armée |
Rôle | résistance Belge contre l'occupant nazi |
Effectif | 3 112 |
Composée de | Declercq André |
Devise | Mieux vaut mourir que trahir |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Commandant historique | Liquidateur National; Lucien Devogelaer (DCD) |
Leur serment était : « Je jure fidélité à la Patrie, d'observer la loi et la constitution du peuple belge, d'obéir à mes chefs, de ne jamais trahir »[4].
Membres
- Herman Bodson (scientifique et minéralogiste belge, il émigrera aux États-Unis après la fin de la guerre)
- G. Allaert, le Commandant de la O.M.B.R. en 1944
- Luciaan Jozef De Keyser, qui était un agent de recrutement pour la O.M.B.R. pour la région de Malines (Mechelen).
- Karel Florent Soudan (né le ), un officier belge de police. Il faisait partie de la 112me Brigade de la O.M.B.R. à Malines (Mechelen), entre et . Il avait reçu la « médaille de la résistance » (medaille van de weerstand) et la "médaille commémorative de la Guerre 1940-1945" (herinneringsmedaille van de Oorlog) avec deux épées croisées. En 1955 il fut promu au grade de Commissaire adjoint de Police[5].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Organisation Militaire Belge de Résistance » (voir la liste des auteurs).
- Belgische Militaire Weerstandsorganisatie (BMWO) en néerlandais.
- Le livre d'or de la Résistance belge, publié par le Ministère de la Défense nationale, Les éditions Leclercq, Bruxelles, 1949, p. 144 et sq.
- « Souvenir et Memoire » [PDF], www.bel-memorial.org (consulté le ), p. 2
- Le livre d'or de la Résistance belge, publié par le Ministère de la Défense nationale, Les éditions Leclercq, Bruxelles (sans date : 1946 ?), p. 147 et sq.
- archive privé de la famille Soudan-Segers (Malines)
Bibliographie
- (en) Herman Bodson, Agent for the Resistance : a Belgian saboteur in World War II. College Station: Texas A & M Univ. Press, 1994. (ISBN 9780890966075).
- (en) Herman Bodson, Downed Allied airmen and evasion of capture : the role of local resistance networks in World War II. Jefferson, N.C. McFarland, 2005. (ISBN 0786422165).