Accueil🇫🇷Chercher

Olivier Arrel

Olivier Arrel, seigneur de Kermarquer, est un chevalier noble breton qui est notamment connu pour avoir participé au Combat des Trente en 1351[1], épisode de la guerre de Succession de Bretagne.

Olivier Arrel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Titre de noblesse
Chevalier
Biographie
Surnom
Hardi Breton
Activité
Lord
Père
Robert Arrel (d)
Mère
Jeanne de Penhoët (d)
Conjoint
Olive du Chastel (d)
Enfant
Olivier II Arrel (d)
Blason

Biographie

Olivier Arrel est le fils de Robert Arrel, écuyer de Charles de Blois, et de Jeanne de Penhoët. Il se marie à Olive du Chastel (ou du Châtel), avec qui il a un fils : Olivier, deuxième du nom[2] - [3].

Famille Arrel de Kermarquer

La SociĂ©tĂ© archĂ©ologique du dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine recense un certain Olivier Arrel, dit le Valeureux, qui participe Ă  la croisade des Albigeois aux cĂ´tĂ©s d’Amanieu, comte d’Albret. Celui-ci lui permet d’ajouter Ă  ces armes en brisure une “croix de gueules sur argent”.  La famille, devenue puissante dans l’évĂŞchĂ© de TrĂ©guier, fait alors poser en nombre d’églises des vitraux arborant ses armes (ce qui entraĂ®ne un combat judiciaire avec un certain Amaury du Parc)[4]. La lignĂ©e masculine des Arrel de Kermarquer s’éteint lorsque Pierre Arrel meurt sans hĂ©ritier mâle. Sa fille, Marguerite, Ă©pouse Jean L’Évesque de Saint-Jean, dont François, qui relève le nom de sa mère, le voyant disparaĂ®tre[5].

Alliances notables :

Familles L’Évesque de Saint-Jean, de Goësbriand, de Kermerc’hou, de Launay, du Réchou, etc[5].

Olivier Arrel est attesté en tant que seigneur de Kermarquer, à Lézardrieux, en 1316[3]. Il est à noter que le nom de famille Arrel est parfois orthographié Arel ou Harel.

HĂ©raldique

Blason Blasonnement :
Écartelé d'argent et d'azur
Commentaires : Blason de la famille Arrel[3] - [6]. La devise, peut-être postérieure à Olivier Arrel, est : « L'honneur y git ».

Faits militaires

Olivier Arrel fait partie des champions de la Bretagne blésiste[6] - [7] impliqués dans le Combat des Trente.

Sous le commandement de Jean IV de Beaumanoir, il lutte contre les hommes de Robert Bremborough (parfois appelé Bremberouch ou Bembro), guerrier anglais et monfortiste[8].

Il semble avoir survécu audit combat que son parti remporte.

Dans le poème populaire Le combat des Trente, Olivier Arrel est dit « hardi breton »[1].

Hommages

En 1823 est inaugurée la Colonne des Trente. Cet obélisque, situé au lieu-dit de la Pyramide à Guillac, dans le Morbihan, est un monument élevé en mémoire des champions du parti de Charles de Blois. Une plaque rappelle les noms des combattants, dont celui d'Olivier Arrel. La colonne est classée aux monuments historiques depuis 1933[9].

Notes et références

  1. Le combat des Trente , poëme du XIVe siècle, transcrit sur le manuscrit original conservé à la bibliothèque du Roi et accompagné de notes historiques, par M. le chevalier de Fréminville,..., (lire en ligne)
  2. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, (lire en ligne), p. 442
  3. « Les Seigneurs de Kermarquer », Le blason n'est pas en accord avec le blasonnement, sur www.mairie-lezardrieux.fr (consulté le )
  4. Bulletin et mémoires de la Société archéologique du Département d'Ille-et-Vilaine, Ch. Catel, (lire en ligne), p. 249, 250
  5. Jean Le Laboureur, Histoire Genealogiqve De La Maison Des Bvdes: Avec les Eloges de tous ceux qui en sont yssus ..., (lire en ligne), p. 104
  6. « Entre Josselin et Ploermel, combat des Trente chevaliers bretons », sur www.infobretagne.com (consulté le )
  7. F. du Fou, « Combat des Trente - 26 mars 1351 », sur Histoire et généalogie à Plœuc (consulté le )
  8. « Moyen-âge - Combat des trente (26 mars 1351) », sur HistoriaGames.com (consulté le )
  9. « Colonne des Trente », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.