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Olav Zipser

Olav Zipser (né le à Siemern, en Allemagne) est multiple champion du monde, entraîneur de nombreux champions du monde, lauréat du prix « Sports Emmy Award » et pionnier du parachutisme moderne[1].

Olav Zipser
Description de l'image Olav Zipser FreeFlying with his Sports Emmy Award.jpg.
Naissance
Siemern (Allemagne)
Nationalité Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Domaines Chute libre, Parachutisme
Renommé pour Chute libre
Distinctions Sports Emmy Award, 1995 X-Games
Site 1olav.com

Compléments

Site WEB www.1olav.com

Zipser a lancé le mouvement chute libre (freefly) à la fin des années 1980 quand il a commencé à expérimenter avec des formes non traditionnelles de "body flight" (chute libre). Il s’est ensuite consacré à la promotion de chute libre à travers le monde. Aujourd’hui les compétitions de chute libre se déroulent sous l'égide de la Fédération aéronautique internationale. On le surnomme respectueusement « le père de la chute libre[2]. »

Biographie

Zipser lance le mouvement chute libre à la fin des années 1980 quand il a commencé à expérimenter avec des formes non traditionnelles de chute libre. Il s’est ensuite consacré à la promotion de la chute libre à travers le monde. Aujourd’hui les compétitions de chute libre se déroulent sous l'égide de la Fédération Aéronautique Internationale.

Zipser a mis au point un programme d'instruction et de formation de chute libre, « The First School of Modern SkyFlying » (la première école de SkyFlying moderne), un programme de formation certifié en chute libre « Atmosphere Dolphin », et les « Space Games ». Il a également été le premier à introduire le standard d’utilisation des « Space Balls » pour assurer la formation et l’épreuve de chute libre[1].

Ayant effectuĂ© plus de 21 000 sauts en parachute, Zipser a fait son 21 000e saut en 2012 lors du « Skydive Dubai », Émirats arabes unis[3] - [4]. Il a remportĂ© plus de 50 mĂ©dailles d'or aux diverses compĂ©titions internationales de parachutisme[5], et a formĂ© quelque quatorze champions du monde de parachutisme venant de pays diffĂ©rents[6].

Zipser est un synergiste, membre de l’association « Synergie Humaine », qui comprend des artistes, scientifiques, aventuriers, visionnaires, libres penseurs, acteurs et écrivains[7]. Il est aussi pilote d'essai et astronaute de l'équipe « Synergy Moon » (équipe officielle participant aux compétitions internationales de « Google Lunar X-Prize »)[8] - [9].

En 2009, Zipser a fondé le projet « FreeFly Astronaut ».

La naissance du freefly

Zipser a commencé le parachutisme en chute libre en 1986, pendant la phase expérimentale du programme « Accelerated Freefall » (chute libre accélérée). Il est passé immédiatement aux essais avec des formes non traditionnelles de « body flight ». Pendant quatre mois, il a étudié et suivi une formation sur l’aérodynamique du corps humain dans une soufflerie, et a rapidement élaboré un nouveau concept de « body flight », à savoir le freefly. Il a commencé à entraîner des amis et a créé un programme d'instruction et de formation freefly pour former d'autres moniteurs et instructeurs de freefly[10].

Freefly avec un Space Ball

La première école de SkyFlying moderne

En 1994, Zipser a créé la première école de SkyFlying moderne (The First School of Modern SkyFlying) afin d’étudier, documenter et développer les possibilités du corps humain en chute libre, et de créer des conditions pour l'entraînement du parachutisme et l’introduction d’innovations. Il a aussi eu l'idée d'utiliser les « Space Balls » en tant que dispositif de mesure de vitesse (elles ont une vitesse constante de 250 km/h) et de direction (elles tombent tout droit) afin d'assurer la formation et l’épreuve des freeflyers pour créer les normes internationales[11].

Le programme de formation certifié en freefly « Atmosphere Dolphin »

En 1996, Zipser a développé un programme de formation certifié en freefly « Atmosphere Dolphin » qui comprend des sauts de performance poussés en chute libre et une série de manœuvres acrobatiques de freefly prédéfinies à haute vitesse avec d'abord une « Space Ball », et ensuite deux « Space Balls ». La licence « Atmosphere Dolpin » avec niveaux AD-A jusqu’à AD-D est accordée à la fin du programme. Cela a servi de banc d'essai pour la recherche et le développement du freefly, et a ouvert le ciel à de nombreuses manifestations et compétitions de chute libre à haute vitesse[12].

Jusqu'à , 410 freeflyers de 32 pays sont devenus détenteurs de la formation certifiée « Atmosphere Dolphin », dont quatre ont atteint le niveau AD-D[13].

Les « Space Games »

Au début, Zipser voulait réunir les meilleurs freeflyers de l'époque pour étudier, développer et documenter l'évolution des performances en chute libre et en freefly du corps humain.

Zipser a organisé les premières courses en chute libre, des jeux et compétitions aériens ouverts aux amateurs et professionnels qui étaient basés sur les tests freefly « Atmosphere Dolphin ». Il a créé les « Space Games », intégrant des courses à double élimination entre deux freeflyers, des manches ouvertes, des manches de compétition, le « FreeFly Indie 500 », le défi « FreeFly Atmosphere Dolphin », la chute la plus rapide, la chute la plus lente et le déplacement horizontal le plus éloigné, le « Freestyle », le « Sky Surf » et les sauts de 3 et 4 freeflyers.[[14]

Au total il y a eu 16 manifestations de « Space Games » entre 1997 et 2004. Grâce aux « Space Games », le freefly a commencé à gagner une reconnaissance et popularité internationale, ce qui a permis à cette discipline de susciter l'intérêt du public et de passer au niveau supérieur.

Le montant total des prix remis aux gagnants de diffĂ©rentes catĂ©gories totalisait près de 35 000 $ US par manifestation.

Les premiers « Space Games » ont eu lieu au « Skydive America Palm Beach », Pahokee, Floride[15].

Le freefly officiellement reconnu

En 2000, le freefly était officiellement reconnu comme discipline aéronautique par la Fédération Aéronautique Internationale, ce qui a permis d'organiser les championnats nationaux officiels et les championnats du monde de freefly. En 2000, Zipser a remporté la médaille d'or au premier championnat national officiel de freefly aux États-Unis. En 2001, il a reçu de nouveau la médaille d'or au premier championnat du monde officiel de freefly organisé sous l'égide de la Fédération Aéronautique Internationale et aux Jeux Mondiaux Aériens (World Air Games) en Espagne[10].

En 2001, Zipser a présenté le freefly aux Jeux Mondiaux (World Games) tenus au Japon sous le patronage des Jeux Olympiques, ce qui a apporté au freefly la reconnaissance olympique et l’admission de cette discipline aux Jeux Mondiaux (World Games) 2005 en Allemagne.

Le saut de la stratosphère

Officiel FreeFly astronaute espace Patch

En 1995, Zipser est devenu le premier civil Ă  sauter depuis la stratosphère d'un avion Ilyushin 76 volant Ă  une altitude de 12 700 m au-dessus de la Russie centrale[16]. Le saut, commanditĂ© par le fabricant de montres « Sector Sport Watches » pour soutenir le concept « No Limits » (aucune limite), a Ă©tĂ© effectuĂ© avec Patrick de Gayardon. Zisper a Ă©tabli le record du saut Ă  l’altitude la plus Ă©levĂ©e sans oxygène. La vitesse de chute libre a atteint 750 km/h[17] - [18].

Zipser avec Interorbital Systems IOS SR-145 Rocket

Le prix « Sports Emmy Award »

En 1995, Zipser a reçu le prix « Sports Emmy Award » de l'Académie Nationale pour les Arts et les Sciences de la Télévision des États-Unis (National Academy of Television Arts and Sciences) pour sa cinématographie aérienne dans le cadre des X-Games (sports extrêmes) diffusés par la chaîne câblée de programmes sportifs «ESPN» en 1995[19].

Le projet « FreeFly Astronaut »

Le badge officiel du projet « FreeFly Astronaut »

Le projet « FreeFly Astronaut », fondé par Olav Zipser en 2009, est un programme de recherche visant le développement de techniques appropriées et de combinaisons de survie en cas de situations urgentes lors de la rentrée dans l'atmosphère à l’altitude élevée et de l’orbite circumterrestre[20].

Le projet a pour objectif de développer une technique sécuritaire et économique pour le sauvetage et le retour d'urgence de futurs astronautes et touristes de l’espace et d’augmenter leurs chances de survie[21] - [22].

Le projet « FreeFly Astronaut » prĂ©cède la mĂ©thode du ballon stratosphĂ©rique utilisĂ©e par les dĂ©tenteurs du record actuels, Felix Baumgartner avec son Red Bull Stratos (le saut en parachute Ă  l’altitude la plus Ă©levĂ©e), et Joe Kittinger dans le cadre du projet « Excelsior » (la plus longue chute libre). Le projet « FreeFly Astronaut » utilisera les fusĂ©es SR 145 spĂ©cialement modifiĂ©es, produites par la sociĂ©tĂ© aĂ©rospatiale amĂ©ricaine « Interorbital Systems », qui propulseront le pilote d'essai et le futur astronaute de l'Ă©quipe « Synergy Moon », Olav Zipser [23], Ă  une altitude de plus en plus Ă©levĂ©e (supĂ©rieure Ă  celle que tout aĂ©rostat habitĂ© est capable d'atteindre) d'oĂą Zipser effectuera son retour sur Terre en utilisant les techniques de freefly dĂ©veloppĂ©es et testĂ©es au cours de ses 26 ans de carrière de parachutiste et de 21 000 sauts rĂ©alisĂ©s[23].

Le projet « FreeFly Astronaut » prĂ©voit cinq lancers de fusĂ©es Ă  une altitude de plus en plus Ă©levĂ©e. La dernière fusĂ©e atteindra la ligne de Karman Ă  une altitude de 100 km, Ă  savoir, dans l’espace cosmique. Zipser sera le premier humain Ă  sauter d'une fusĂ©e. De plus, Ă  chaque lancement de fusĂ©e il Ă©tablira de nouveaux records officiels de la FĂ©dĂ©ration AĂ©ronautique Internationale de chute libre, d’aĂ©ronautique et d’astronautique.

Zipser et la fusée IOS RS-145 de la société « InterOrbital Systems »

Le premier lancement est prĂ©vu Ă  une altitude de 40 km et s'effectuera Ă  partir des installations d'InterOrbital Systems au centre d'essai « Mojave Air and Space Port »[24].

Le fabricant russe de scaphandres spatiaux « Zvezda » fournira une combinaison spatiale serie « Orlan » spécialement conçue pour la mission « FreeFly Astronaut »[24].

En 2011, Zipser a passé un temps non divulgué au Centre d'entraînement des cosmonautes Youri Gagarine en Russie aux fins d'entraînement et de collaboration dans le cadre du développement d'une combinaison spatiale adaptée à la vitesse supersonique qui serait un moyen économique d’assurer le retour et le sauvetage des astronautes et des touristes de l’espace[25] - [26] - [27].

« Skydive for Rhinos » (Sauter pour protéger les rhinocéros)

Lors de son voyage en Afrique du Sud pour participer au « Ranch SkyDiving Boogie » et au « Symposium 2012 » tenus au « Ranch Resort » où il devait faire une présentation sur le projet « FreeFly Astronaut », Zipser a été tellement impressionné par les rapports de braconnage de rhinocéros qu'il a adhéré au Fonds africain pour la protection de l’environnement (African Conservation Trust) et a pris part à la campagne « Skydive for Rhinos » en tant qu’ambassadeur international de l’organisation.

La campagne « Skydive for Rhinos » a rapporté 6,6 millions de rands sud-africains pour soutenir la lutte contre le braconnage de rhinocéros en Afrique du Sud[28] - [29] - [30].

Notes et références

Voir aussi

Liens Externes

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