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Ohne Mutter geht es nicht

Ohne Mutter geht es nicht (en français Ça ne va pas sans maman[1]) est un film allemand réalisé par Erik Ode, sorti en 1958.

Ohne Mutter geht es nicht

RĂ©alisation Erik Ode
Scénario Juliane Kay
Hans Nicklisch (de)
Acteurs principaux
Sociétés de production CCC-Film
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Comédie
DurĂ©e 100 minutes
Sortie 1958

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit de la suite littéraire et au cinéma[2] de Vater, unser bestes Stück (de), roman de Hans Nicklisch (de), film sorti en Allemagne en 1957 et la même année en France sous le titre La Maison du Bon Dieu[3]. Cette suite ne fut pas diffusée en France.

Synopsis

Depuis sa jeunesse, le professeur Keller rêve d'avoir sa propre petite maison à la campagne. Son souhait semble se réaliser lorsqu'il se tient devant l'auberge plutôt décrépite "Zum Frohen Postillion" et apprend que la propriété est sur le point d'être vendue. Avec sa femme et leurs quatre enfants, Keller entreprend d'inspecter la propriété et laisse ensuite le conseil de famille décider de s'aventurer dans l'entreprise. À la grande déception du chef de famille, la décision ne se passe pas comme il l'aurait souhaité. Néanmoins, dès qu'il est de retour dans son appartement loué, il commence à faire le calcul : prix d'achat, hypothèque, acompte… Cependant, il lui est difficile de se concentrer, car il y a non seulement la radio, mais aussi ses enfants sont bruyants. Lorsque Keller prononce quelques mots moqueurs sur son amoureux à sa fille, elle s'enfuit avec colère. Thomas, le plus jeune membre de la famille, redevient rebelle et Andreas n'a pas envie d'étudier la physique. Seule Mme Friedel ne se laisse pas déranger.

Afin de pouvoir encore réaliser son projet d'achat de l'ancien restaurant, Keller envoie sa femme à la cure longtemps attendue, d'autant plus que Friedel est son plus grand adversaire dans cette affaire. Du coup, tout le monde accepte d'acheter, de rénover et de déménager la maison qu'il envisage tant que la mère fait quelque chose pour sa santé. Keller accompagne sa femme à la station thermale. Dès que les parents sont sortis de la maison, leur progéniture devient arrogante. Quand le père revient et qu'un bruit assourdissant le frappe depuis son appartement, son humeur se dégrade aussitôt. Ce n'est qu'avec de grands efforts qu'il parvient à rétablir l'ordre.

Friedel Keller ne reste pas longtemps dans la cure et revient bien plus tôt. Quand elle arrive, elle est horrifiée de constater que l'appartement a été libéré. Elsbeth, sa femme de chambre, lui raconte ce qui s'est passé. Elle entreprend immédiatement de surprendre ses proches dans la nouvelle maison, ce qu'elle réussit à faire. Malgré sa colère, elle aide immédiatement à déplacer les meubles au bon endroit. Cependant, une fois les travaux terminés, elle doit également se rendre compte que l'achat de la propriété était une bonne chose.

Fiche technique

Distribution

Production

Les plans extérieurs sont réalisés à Göttingen[4], les plans intérieurs dans les studios de Bavaria Film à Grünwald-Geiselgasteig.

Le directeur de la photographie Fritz Arno Wagner pendant le tournage dans un accident du travail[1] à Göttingen. Karl Löb termine le tournage.

Notes et références

  1. René Prédal, La photo de cinéma : suivi d'un dictionnaire de cent chefs opérateurs, Éditions du Cerf, , 462 p. (ISBN 9782204023290, lire en ligne), p. 435
  2. (en) The Complete Index to Literary Sources in Film, De Gruyter, , 1039 p. (ISBN 9783110951943, lire en ligne), p. 892
  3. « La Maison du Bon Dieu », sur encyclocine.com (consulté le )
  4. (en) Rolf Giesen, Nazi Propaganda Films : A History and Filmography, McFarland, Incorporated, Publishers, , 295 p. (ISBN 9781476612690, lire en ligne), p. 262

Liens externes

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