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Ogata no Saburo Koreyoshi

Ogata no Saburo Koreyoshi (緒方 惟栄, « grand samouraï Minamoto d'humble origine » ; vers 1100-1200 AD) est un samouraï légendaire qui joue un rôle majeur dans l'établissement du shogunat Kamakura.

Ogata no Saburo Koreyoshi
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Biographie
Nom dans la langue maternelle
緒方惟栄
Activités

Le Dit du Genji rapporte qu'Ogata commande les plus grandes armées de Kyūshū. Selon les vers Okuninushi no Mikoto des légendes shinto, l'arrière-arrière-grand-père de Saburo est Daida et Saburo descend donc d'un dieu serpent[1].

La mère de Daida reçoit toutes les nuits la visite de son amant. Une nuit, elle épingle une aiguille fixée à une bobine de fil sur son kimono. Le lendemain, elle suit le fil jusque dans une grotte. Elle entend des rugissements puissants de l'intérieur et appelle son amant mais il répond que son apparence est trop effrayante pour qu'elle le voie. Elle insiste cependant. Un grand serpent apparaît alors avec l'aiguille fixée à sa gorge. Dès qu'elle pose ses yeux sur le serpent, elle et ses compagnons se dispersent terrorisés. La nuit suivante, elle donne naissance à un fils, Daida, qui est élevé par son grand-père dans la province de Bungo (à présent préfecture d'Oita)[2].

Le serpent est donc le symbole du clan Ogata sous Ogata no Saburo Koreyoshi.

Le chef du clan Ogata est à l'origine un obligé de Taira no Shigemori. Lorsque commencent les guerres entre les Taira et les Minamoto, Ogata no Saburo Koreyoshi change de camp après que les Minamoto ont tué son rival Kikuchi Jiro[3] et ses armées jouent un rôle décisif en assurant à Minamoto no Yoritomo le contrôle du Japon en expulsant les Taira du Kyūshū[4].

Saburo assure la protection du prince Antoku et emmène la principale bataille contre les Taira à Dan-no-ura. Il aide également à la construction du fameux château d'Oka pour l'établissement du premier shogun du Japon.

Source de la traduction

Notes et références

  1. Richard Mercer Dawson, Studies in Japanese Folklore, Université du Michigan, , 347 p. (ISBN 978-0-8046-1725-3), p. 277.
  2. Helen McCullough, The Tale of the Heike, Stanford University Press, , 489 p. (ISBN 978-0-8047-1803-5, lire en ligne), p. 263.
  3. Helen McCullough, Yoshitsune : A fifteenth-century Japanese chronicle, Stanford University Press, , 367 p. (ISBN 978-0-8047-0270-6, lire en ligne), p. 154.
  4. James de Benneville, Tales of the Samurai, Dover Publications, , 485 p. (ISBN 978-0-486-43746-0, lire en ligne), p. 10 (note de bas de page).

Voir aussi

Liens externes

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