Ofelia RodrĂguez Acosta
Ofelia de la ConcepciĂłn RodrĂguez Acosta GarcĂa (Pinar del RĂo[1], – La Havane ou Mexico, ) Ă©tait une Ă©crivaine, journaliste, fĂ©ministe radicale[2], et militante cubaine. Elle Ă©crivit des chroniques fĂ©ministes, des histoires[3], des essais, des romans et une pièce. Elle est considĂ©rĂ©e comme l'une des plus cĂ©lèbres personnalitĂ©s rĂ©formatrices cubaines[4].
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Journaliste, Ă©crivaine, militante pour les droits des femmes |
Jeunesse
Le père de RodrĂguez Ă©tait un Ă©crivain et intellectuel. Ofelia Ă©tudia Ă l'Institut de la Havane et reçut plus tard une bourse pour Ă©tudier en Europe ou au Mexique. Ă‚gĂ©e de 12 ans, RodrĂguez Ă©crivit le roman Evocaciones publiĂ© en 1922[5].
Carrière
RodrĂguez Ă©tait l'un des Ă©crivains les plus prolifiques des annĂ©es 1920 et 1930, publiant des romans, des histoires, une pièce et de nombreux articles de magazine. Avec Mariblanca Sabas Alomá, RodrĂguez devint l'un des Ă©crivains les plus influents attirant l'attention sur la cause fĂ©ministe Ă Cuba dans la première moitiĂ© du XIXe siècle. RodrĂguez avait une vie politique active durant cette pĂ©riode et Ă©crivit de 1929 Ă 1932 pour le journal Bohemia oĂą elle « dĂ©veloppa des dĂ©fis psychologiques radicaux pour le comportement prescrit des femmes cubaines[6]. » Elle fonda et dirigea le journal Espartana (1927). Avec son contenu Ă©moustillant[7], qui provoqua une indignation publique, son roman La Vida Manda (1929) fut le plus controversĂ© de ses travaux[6].
RodrĂguez faisait partie du groupe de femmes et d'intellectuels membres du Club des Femmes de Cuba, au sein duquel RodrĂguez occupait la fonction de bibliothĂ©caire[8]. Elle appartenait Ă©galement Ă l'Union du travail des femmes. RodrĂguez vĂ©cut en Europe de 1935 Ă 1939 et s'installa finalement Ă Mexico. Les circonstances autour de sa mort sont ambiguĂ«s. Selon une première version, elle aurait souffert d'une dĂ©pression nerveuse, passĂ© quelque temps dans un Ă©tablissement psychiatrique[2] et serait morte dans un asile[1] au Mexique. Selon une autre version, elle serait morte dans une maison de soins Ă La Havane[8].
Notes et références
- (en) Helen Rappaport, « RodrĂguez Acosta, Ofelia », dans Encyclopedia of Women Social Reformers, vol. 1, ABC-CLIO, (ISBN 978-1-57607-101-4, lire en ligne), p. 588.
- (en) Emilio Bejel, Gay Cuban Nation, University of Chicago Press, , 257 p. (ISBN 978-0-226-04174-2, lire en ligne), p. 48.
- (es) Elena M. de Jongh, « Feminismo y periodismo en la Cuba republicana: Ofelia RodrĂguez Acosta y la campana feminista de Bohemia (1930–1932) », Confluencia, vol. 11,‎ , p. 3-12.
- (en) Kathryn A. Sloan, Women's Roles in Latin America and the Caribbean, ABC-CLIO, , 226 p. (ISBN 978-0-313-38108-9, lire en ligne), p. 151.
- (en) Catherine Davies, A Place in the Sun? : Women Writers in Twentieth-Century Cuba, Zed Books, , 247 p. (ISBN 978-1-85649-542-4, lire en ligne), p. 41.
- (en) Kathryn Lynn Stoner, From the House to the Streets : The Cuban Woman’s Movement for Legal Reform, Duke University Press, , 255 p. (ISBN 0-8223-8168-0, lire en ligne), p. 97-98.
- (en) Vicky Unruh, Performing Women and Modern Literary Culture in Latin America : Intervening Acts, University of Texas Press, , 288 p. (ISBN 978-0-292-77374-5, lire en ligne), p. 219.
- (es) Zaida Capote, « Cubanas en España: Ofelia RodrĂguez Acosta y Dulce MarĂa Loynaz », La Jiribilla,‎ (lire en ligne).