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Observatoires astronomiques nationaux de l'Académie des sciences de Chine

Les Observatoires astronomiques nationaux de l'Académie des sciences de Chine ou NAOC (de l'anglais National Astronomical Observatories, Chinese Academy of Sciences,) regroupe les principaux observatoires astronomiques chinois. Il définit les programmes de recherche et prend en charge la construction et la gestion des grands instruments astronomiques du pays.

Le LAMOST.
Antennes du 21CMA.
Le radiotélescope FAST en cours de construction. Il a été inauguré en 2016.

Historique

Le NAOC est créé en 2001 à la suite de la réorganisation des centres de recherche gérés par l'Académie chinoise des sciences. Les observatoires astronomiques rattachés jusque là directement à l'Académie des sciences sont regroupées dans une nouvelle entité dépendant toujours de l'Académie dont le siège se trouve à Pékin dans les locaux de l'ancien Observatoire astronomique de Pékin. La nouvelle entité regroupe trois stations d'observation, un centre de recherche et quatre observatoires qui sont[1] :

  • Observatoires
    • L'Observatoire astronomique du Yunnan (YBAO)
    • L'Observatoire astronomique de PĂ©kin
    • L'Observatoire d'Urumqi devenu Observatoire astronomique du Xinjiang (XAO)
    • L'Observatoire astronomique de Changchun
  • Centre de recherche
    • L'Institut d'optique et de technologies astronomiques de Nankin (NAOT)
  • Stations d'observation
    • L'observatoire astronomique de Xinglong
    • L'observatoire solaire de Nuairou
    • le radio-tĂ©lescope de Miyun consacrĂ© Ă  la radio astronomie et utilisĂ© pour les communications avec les sondes spatiales lunaire du programme Chang'e.

L'Observatoire de la Montagne Pourpre (PMO) à Nankin et l'Observatoire astronomique de Shanghaï (SHAO) conservent leur autonomie. Toutefois les recherches effectuées et les investissements sont coordonnés par le NAOC à travers le Centre pour la méga-science de Chine (CAMS)[1].

Le NAOC employait de manière directe 750 personnes dont 7 membre de l'Académie chinoise des sciences, 114 chercheurs-enseignants, 183 chercheurs enseignants associés, 38 post doctorants et 153 doctorants. Le NAOC dispose d'un centre de calcul d'une puissance de 280 téraflops. Il publie une revue mensuelle, le Research in Astronomy and Astrophysics, qui regroupe des articles d'astronomie et d'astrophysique[1].

Domaine d'intervention

Les principaux travaux de recherche du NAOC portent sur les structures cosmologiques à grande échelle, la formation et l'évolution des galaxies, l'astrophysique des hautes énergies, l'activité et le magnétisme du Soleil, l'exploration de la Lune et de l'espace lointain ainsi que l'instrumentation astronomique[1].

Développement et réalisations

Depuis sa création, le NAOC a construit plusieurs nouveaux équipements[1] :

Coopérations internationales

Le NAOC participe Ă  plusieurs projets internationaux[1] :

  • Le NAOC est un des participants au projet Square Kilometre Array (SKA). Ce radiotĂ©lescope gĂ©ant, de surface collectrice Ă©quivalente d’un kilomètre carrĂ© est constituĂ© de plusieurs rĂ©seaux interfĂ©romĂ©triques dans les longueurs d'onde mĂ©triques et centimĂ©triques. SKA est conçu par un consortium scientifique international pour Ă©tudier des questions scientifiques essentielles allant de la naissance de notre Univers aux origines de la vie.
  • Le NAOC participe Ă  la construction du TĂ©lescope de Trente Mètres (TMT) Ă  HawaĂŻ. Cet observatoire astronomique fait partie de la nouvelle gĂ©nĂ©ration des Extremely Large Telescope (ELT). DotĂ© d'un miroir segmentĂ© de 30 mètres de diamètre, il sera capable d'observer depuis le proche ultraviolet jusqu'Ă  l'infrarouge moyen (de 0,31 Ă  28 ÎĽm - micromètre ou micron).
  • Le NAOC mène des projets conjoints avec le Chili dans le cadre du projet CASSACA (Chinese Academy of Sciences South America Center for Astronomy).
  • Le NAOC dispose en Argentine d'une station de tĂ©lĂ©mĂ©trie laser sur satellites et construit en collaboration avec ce pays un radio-tĂ©lescope dotĂ© d'une antenne de 40 mètres de diamètre.
  • Le NAOC est Ă©galement partenaire du projet franco-chinois Origins et d'ISES (International Space Environment Service) rĂ©seau international de surveillance et d'information portant sur la mĂ©tĂ©orologie spatiale.

Notes

  1. (en) « Introduction », sur NAOC (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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