O Jesu Christ, meins Lebens Licht
O Jesu Christ, meins Lebens Licht (Ô Jésus-Christ, lumière de ma vie), (BWV 118), n'est pas une cantate, mais un motet de Jean-Sébastien Bach, qui l'a composé à Leipzig sans doute pour les funérailles d'une personnalité importante de Leipzig, en 1736-1737. L'œuvre est retravaillée par l'ajout de cordes en 1746-1747 qui porte le numéro de catalogue BWV 118b. Le compositeur note sur chaque partition autographe, Motteto. La version avec cordes est la version la plus enregistrée.
Cantate BWV 118 O Jesu Christ, meins Lebens Licht | |
Titre français | Ô Jésus-Christ, lumière de ma vie |
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Liturgie | Funérailles |
Date de composition | 1737 |
Texte original | |
Traduction de J-P. Grivois, note à note Traduction française interlinéaire | |
Effectif instrumental | |
Soli : ATBchœur SATBTrompettes I/II, cornet à bouquin, trombones I-III, orgue. | |
Partition complète [PDF] Partition Piano/Voix [PDF] | |
Le texte est peut-être de Martin Behm (1608). Le thème du choral est fondé sur l'hymne « Herr Jesu Christ, meins Lebens Licht ». Cette mélodie est basée sur le chant profane « Ich fahr dahin, wann es muß sein ». Ce chant se trouve dans la collection des Lochamer-Liederbuch (de) de Wolflin Lochamer, imprimée à Nuremberg vers 1455. Il a ensuite été associé au « Herr Jesu Christ, wahr Mensch und Gott », avec un autre texte de choral. C'est ce célèbre texte de choral qu'a utilisé Bach, mais pas la mélodie.
Structure et instrumentation
La première version du motet est écrite pour deux trompettes (notés « litui », qui sont des cors aigus), cornet à bouquin, trois trombones, peut-être pour une exécution en extérieur. La deuxième version est écrite pour deux trompettes (toujours noté « litui »), cordes et Bach ajoute des hautbois et un basson ad libitum outre l'orgue continue, ce qui suggère l'interprétation à l'église. Dans les deux versions, il y a trois solistes vocaux (alto, ténor, basse) et un chœur à quatre voix. L'œuvre est d'un seul tenant. Bach ne notant sur la partition que la première strophe du poème tout en précisant que l’on pouvait chanter les autres strophes sur la même musique, la longueur du motet peut donc varier.
Discographie
- Collegium Vocale Gent, dir. Philippe Herreweghe (janvier 2020, PHI LPH 035) — avec les cantates BWV 45 et 198.
Notes et références
Articles connexes
Liens externes
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