Nordicisme
Le Nordicisme est une idéologie du racisme qui considère le concept de race historique de la « race nordique » comme un groupe racial en danger et supérieur. Certaines œuvres nordiques notables et séminales incluent le livre de Madison Grant, The Passing of the Great Race (1916); Arthur de Gobineau: Essai sur l'inégalité des races humaines (1853); les divers écrits de Lothrop Stoddard ; The Foundations of the Nineteenth Century de Houston Stewart Chamberlain ( 1899); et, dans une moindre mesure,Les Courses d'Europe de William Z. Ripley (1899). L'idéologie est devenue populaire à la fin du XIXe et au XXe siècle en Europe germanophone, en Europe du Nord-Ouest, en Europe centrale et en Europe du Nord, ainsi qu'en Amérique du Nord et en Australie.
La croyance que le phénotype nordique est supérieur à tous les autres a été à l'origine adoptée comme « anglo-saxonisme » en Angleterre et aux États-Unis, «teutonicisme» en Allemagne et «frankisme» dans le nord de la France. La notion de supériorité de la « race nordique » et la supériorité des nations d'Europe du Nord-Ouest associées à cette supposée race ont soutenus les discriminations contre les Italiens, les Juifs, les Slaves, les Hongrois etc[1]...
L'astronome Jean-Sylvain Bailly est l'un des premiers penseurs à développer cette idée, reprise par la suite par Hans Günther, un anthropologue proche de Himmler.
Références
- Ram Nath Sharma et Rajendra K. Sharma, Anthropology, (ISBN 9788171566730, lire en ligne)