Nord 2000
Le Nord 2000 est la version construite en France par la SNCAN après la Seconde Guerre mondiale du planeur allemand DFS Olympia Meise.
Nord 2000 | |
Constructeur | SNCAN |
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Premier vol | 1947 |
Nombre construits | 100 |
Équipage | 1 |
Dimensions | |
Envergure | 15,04 m |
Longueur | 7,26 m |
Largeur du cockpit | 0,58 m |
Surface alaire | 15 m2 |
Allongement | 15 |
Masses et charge | |
Masse à vide | 176 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 155 km/h |
Vitesse de décrochage | 25 km/h |
Finesse max. | 23 |
Taux de chute minimal | 0,78 m/s (à 65 km/h) |
Histoire
Le vol à voile devait être discipline olympique pour les Jeux olympiques de 1940 et la compétition devait se dérouler sur monotype pour éliminer l'influence du matériel sur les résultats. C'est le DFS Meise dans une version spéciale DFS Olympia Meise qui fut retenu lors d'un concours de conception sur l'aérodrome de Sezze en Italie, du 20 au . L'Allemagne devait transmettre les plans à tous les pays désireux de participer à la compétition. La version française fut le Nord 2000 qui semble n'être sorti d'usine que nettement après guerre, en 1947.
Initialement, une commande de 210 Meise devait échoir à Caudron pour qui il devait porter le nom de C-850 Mésange. A la suite de la réorganisation de la production aéronautique la commande, réduite à 100 planeurs, va finalement à la SNCAN qui le baptisera Nord 2000 Norplane[1].
Construction
Il s'agit d'un monoplace monoplan à aile haute. Sa construction est en bois et toile avec un fuselage de section ovale et un cockpit recouvert d'une verrière en plusieurs pièces. Son train d'atterrissage est composé d'un patin en frêne et d'une béquille de queue.
La construction entreprise juste après-guerre a souffert des séquelles de la désorganisation due à la guerre. En particulier, les 60 premiers planeurs produits ont été fabriqués avec un gabarit d'aile droite non-conforme qui donnait des planeurs difficiles à faire spiraler à gauche[1].
Vols
Selon les observations du CEV, après modification du calage du plan fixe de profondeur et ajout d'un lest à l'avant, le planeur était agréable à piloter avec des commandes homogènes donnant un pilotage "exceptionnellement confortable". Les performances étaient cependant jugées inférieures à celle du Meise[2].
En 2019, il reste 10 Nord 2000 inscrits au registre français de l'aviation civile[3].
Notes et références
Notes
Références
- Reginald et Anne Jouhaud, Histoire du vol à voile français, Toulouse, Cépaduès, , 336 p. (ISBN 2-85428-274-4 et 978-2-85428-274-0, OCLC 37967179, lire en ligne), p. 100
- Jean-Claude Fayer, Prototypes de l'aviation française 1945-1960, Boulogne Billancourt, ETAI, , 320 p. (ISBN 9782726886083), p. 246
- « Direction Générale de l'Aviation Civile », sur immat.aviation-civile.gouv.fr (consulté le )